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Mon chemin – ma guérison

En 1977, mon corps s’est torsadé suite à un gros choc émotionnel, provoquant petit à petit de multiples douleurs, jusqu’à ce que mon corps entier se cristallise de souffrance.

Dans la continuité, mon mental est parti en vrille en 1985 pour un long épisode dépressif intense de trois ans, m’obligeant à une recherche spirituelle.

Un troisième sursaut de survie m’a sortie de cet état dépressif en 1996.

J’étais jusque là comme une coquille de noix vide chahutée sur l’océan tempétueux de mes convictions et préjugés.

En 2000, la vie m’a obligée à faire des choix professionnels pour aider papa qui s’était fracturé le sternum dans un accident de voiture.

Un an après, il m’a passé le relais pour maintenir à flot son empire, avec sa mort soudaine et prématurée qu’il avait pressentie, me donnant toutes les consignes pour le cas où ?!

Obligée de venir à la barre ! De tenir le devant de la scène, de devenir maître de mon destin, capitaine de mon âme. (Invictus – W.E. Henley 1849-1903)

La motivation suprême est arrivée comme un cadeau en 2003, par l’amour inconditionnel qui porte au-delà de nos propres limites.

J’ai tout quitté en 2004 pour un nouveau chemin de vie, en gardant mes précieux liens familiaux et amicaux, les seules attaches qui élèvent.

En 2005, la récompense ultime m’a été offerte par les mains de Marc, fasciathérapeute : mon corps s’est libéré de sa gangue de souffrance et douleurs multiples, progressivement, sur plusieurs mois.

Fin 2006, j’ai dû passer le relais qui m’avait été divinement offert pour me sortir de ma carapace de tortue afin de devenir papillon : j’ai aidé à mon tour. Une multitude de personnes de tout âge ont pu bénéficier des soins de Marc.

Ce n’était pas seulement Marc que j’aidais, c’était mon corps que je me réappropriais, Dieu que je remerciais.

Parallèlement, j’ai aidé et poussé en avant plusieurs personnes (de façon spontanée, sans attente, guidée par mon seul ressenti) : Alexandre, Alexandra, Emmanuelle, Régine, Angélique et peut-être, voire sûrement, d’autres dont je n’ai pas conscience.

En 2011 à Zarzis, en vacances dans le sud tunisien, j’ai vécu un grand moment d’extase : une semaine en transe, sans comprendre ce qu’il m’arrivait, sous le regard bienveillant de la comète de Hartley.

Au printemps 2018, Dieu m’a parlé par l’intermédiaire de Jean-Joseph, rencontré dans un avion en partance pour la Martinique. Homme très pieux et très sage, il a ouvert la dernière porte de ma résistance à la religion : sept heures pour mon réveil spirituel, suivi plus tard par une incroyable rencontre avec Marie, en présence de ma douce belle-fille Isabelle.

Pour bien entendre Ma Source, je me suis retrouvée à plat de lit pendant trois semaines en juillet, terrassée par un virus qui me laissait brûlante de fièvre toutes les nuits et complètement apathique la journée.

Une seule capacité, une seule réponse dans ce questionnement du « que m’arrive-t-il ? cet état va-t-il durer ? » : écouter les prières et les chants religieux que Jean-Joseph m’envoyait. Je touchais à nouveau l’extase, tout en étant parfaitement consciente cette fois-ci de ce qui se jouait : enfin je t’entends Seigneur ! Il y a tant de joie dans la foi martiniquaise que j’imagine que personne ne peut y rester insensible. Mon cœur tressautait d’allégresse dans mon lit alors que je ne pouvais que fixer le ciel, incapable de lever ne serait-ce que le petit doigt.

J’ai répondu au puissant appel de la Ville Sainte, Jérusalem, en 2019.

En touchant de mes deux mains le tombeau de Marie, j’ai reçu dans chacune de mes cellules toute la douleur faite aux femmes de toute éternité, tout en effleurant à la fois L’extrême Douceur et L’Abnégation de Notre Mère divine. L’ombre la plus noire et la Lumière la plus irradiante dans une seule seconde de ressenti. Je me suis écroulée en larmes pour ne plus jamais oublier cet instant.

Le 16 mars 2020, Dieu m’a soulagée de ma promesse faite à papa : je n’avais plus à porter « Le Coffea », notre restaurant, créé quinze ans plus tôt.

Le 27 juillet 2020, Aimé est entré dans ma vie avec les messages on ne peut plus clairs et directs de Dieu, en accompagnant de sa douce vocation de prêtre ma maman de l’Autre Côté, près de papa.

J’ai vainement essayé de remonter Le Coffea jusqu’en mai 2021.

Le 30 mai de cette même année, je décide de le fermer définitivement, sans préavis, toujours mue par ce puissant ressenti indéfinissable. Ce même jour du 30 mai 2021, Denis, mon mari, trouve dans les bois une médaille de Marie qu’il m’offre en cadeau d’anniversaire.

Par le départ de maman, je me trouve libérée de porter la maison de famille, grâce à la volonté et l’enthousiasme d’Isabelle, qui a soutenu et encouragé mon fils à garder notre bien familial.

Ma maman ! : Paulette, Aimée, Félicie.

Aimé

Félicien

Aimé, qui croit tellement en moi, qu’il me nomme présidente de son association congolaise.

Félicien, qui croit tellement en moi, qu’il édite mes textes.

Merci maman. Tu m’as portée dans ta chair. Toi aussi tu m’élèves là où je ne saurais aller seule.

Marc revient dans ma vie alors que je l’en croyais définitivement sorti par sa propre volonté. Dieu le rappelle au don qu’il a reçu.

Rien ni personne ne peut m’empêcher de t’entendre Seigneur et de suivre le Chemin sur lequel Tu m’appelles.

France, Afrique, Suisse, qu’importe l’endroit. Mon cœur sait T’entendre maintenant.

Que me vaut ma vie si je trouve le bonheur pour moi seule ?! Merci Cécile, mon Maître si humble.

Tu m’as guérie Seigneur, tu m’as sauvée des ténèbres. Je veux être Ta Main, Ta bouche qui dit l’Amour, Tes bras qui enlacent, aident et protègent, Tes Paroles qui transmettent.

Amen

Namasté

L’authenticité

Le père de mon jeune ami camerounais vint en Europe il y a une trentaine d’années, je pense.

La datation a de l’importance, vous allez le constater, car alors le brassage des cultures était moins important qu’aujourd’hui.

Il répondit à mon étonnement de savoir pourquoi son papa n’était pas resté, alors que tous les autres membres de sa famille oui :

– parce qu’avant de venir en Europe, il ne savait pas qu’il était noir.

Une main de fer de tristesse étreignit mon cœur. Je lui demandais de préciser sa pensée pour être bien certaine de ma compréhension.

Cette remarque me rappela celle de mon mari aux jours de notre rencontre, il y a vingt ans. La première fois qu’il vint me trouver en Suisse à Renens, depuis une petite ville provinciale de France, il s’exclama :

– waouh ! Tous ces sarrasins !

J’avais beaucoup ri de sa remarque dite sans méchanceté aucune, car il n’a pas de préjugés. Il disait la même chose d’un autre point de vue que de celui du papa de Félicien :

– si eux sont des sarrasins, c’est que, par comparaison, moi je suis européen.

Je racontais ces faits à un autre ami congolais, un peu plus âgé et d’une grande sagesse.

Il m’apprit qu’à l’école, le maître commençait l’enseignement par ceci :

– Soyez toujours fiers de qui vous êtes ! Soyez fiers de votre authenticité ! Nous voulons être libres et non pas ce que les autres voudraient que nous soyons.

Cette maxime est aussi une philosophie politique africaine.

Cela fit écho à une émission de télévision que je venais de voir trois jours plus tôt sur la frénésie actuelle pour la chirurgie esthétique chez les très jeunes gens, hommes et femmes confondus. Une énorme envie de conformité à des codes stéréotypés : des grosses lèvres pour les jeunes femmes et des corps de guerriers Massaï pour les jeunes hommes.

Si mon avis personnel ne me faisait pas trouver cela pathétique, je pourrais rire de ces jeunes personnes qui veulent bien du type africain, mais sans la couleur (quoique la tendance s’inverse en été).

Indépendamment de l’aspect superficiel de la chirurgie esthétique, cela renvoie à un questionnement bien plus profond :

– A quel moment avons-nous perdu notre authenticité, complètement antinomique avec les préjugés racistes ?

… ou peut-être pas tant que cela !

– Je ne supporte pas tes différences !

– Mais je ne supporte pas mes différences non plus !

Pourquoi voulons-nous ressembler à un petit biscuit industriel ? : même couleur, même saveur insipide, même taille au milligramme près ! En un mot : sans âme.

Car plus personne ne nous enseigne la richesse et la merveille de notre authenticité.

Une phrase du professeur Albert Jacquard m’avait touchée profondément lors d’une de ses conférences :

– nous sommes sept milliards de prototypes !

Génétiquement, dans notre microcosme, personne ne nous ressemble.

Nous sommes uniques dans notre incarnation (au sens double du terme « carnation ») mais également absolument uniques dans nos raisonnements et nos formes pensées.

Pourquoi ne pouvons-nous pas ou plus être fiers de Qui nous sommes vraiment ?

Fière de la personne authentique que j’étais avant mon « remplissage conceptuel » ?

Fier et heureux comme le bébé qui gazouille, innocent et convaincu de ne faire qu’un avec sa mère, toute ethnie confondue ?

Ce bébé que nous avons tous été était complètement en phase avec ses ressentis seulement, nos conceptions neuronales incomplètes ne permettant pas à notre mental (ou notre égo) d’analyser les miroirs aux alouettes que nous nous sommes créés, pas à pas.

Comment revenir à nous, au questionnement, alors que la volonté sociétale nous pousse à chercher bonheur et plaisir à l’extérieur ?

Être ou ne pas être (qui ou quoi?)

Telle est la question !

Question qui se pose encore quatre-cent-vingt ans après.

A chacun son Chemin. Il y en a tant : bientôt neuf milliards.

Namasté

Claudine

Le Chemin

Seigneur ! Tu vis en chacun de nos cœurs, c’est à nous à venir Te retrouver.

Depuis notre premier souffle, notre survie dépend de l’extérieur : des bons soins de notre maman et de l’instinct protecteur et sécurisant de notre père, comme pour tout le règne animal.

On nous apprend à marcher, à parler, à nous comporter en société, à développer notre intelligence. Ce « on » n’est qu’un révélateur. Tout notre potentiel* existe déjà en nous.

Cette bienveillance nous enferme dans la certitude que nous existons par nos acquis et nous faisons peu de cas de nos innés.

Toujours, nous existons dans le regard de l’autre, ce qu’il pense de moi, ce qu’il dit de moi, la somme d’amour que tous ces autres me donnent devient le mètre étalon de ma propre valeur.

Je suis alors complètement enfermé-e dans le concept de l’image que l’autre daigne me renvoyer.

Tellement de souffrances viennent me secouer. jusqu’à l’ultime, la plus insupportable, qui me pousse à me mettre en chemin :

– J’en ai assez de cette souffrance ! A quoi ça sert la vie ?!

Cette interrogation est le premier pas sur le chemin de l’éveil.

Rien de mystique dans cet éveil à la consonance si haut perchée !

Je me tourne vers les grands maîtres à penser, certain-e qu’ils sauront me transmettre la clé de cet éveil qu’ils ont eux-mêmes vécu.

Encore, je cherche à l’extérieur.

Cela fait partie du chemin.

Puis ce chemin me conduit toujours plus haut, de porte en porte, de marche en marche, de philosophie en spiritualité, de science en conscience.

Chaque pas est important.

Chaque pas m’enseigne.

Jusqu’au gavage.

Jusqu’à ce fameux lâcher-prise à la connotation si inaccessible.

Je pose tout mon savoir, tous mes acquis et je vais faire une grande marche dans la nature.

Tous mes sens à l’affût perçoivent la Vie.

La vie est partout où je regarde, dans les odeurs que je sens et que je goûte, dans les sons qui parviennent à mes oreilles, sous la paume de ma main qui caresse.

Jusqu’à cette grande inspiration qui ouvre toutes les portes : ce même souffle de vie est en moi, croît en moi. Je n’ai qu’à le reconnaître, le ressentir !

La Source est partout. Aucun espace vide. Tout est atomes, tout est fusion, tout est Un.

Ce que toute ma vie j’ai cherché à l’extérieur est en moi, sans limite, indépendante de ma volonté ! Même pas caché. Mon regard cherchait à l’extérieur, là où cela n’est pas, bien qu’il soit quand même.

Rien n’est séparé, tout est un.

L’extérieur m’appartient. Il est ma réalité. Comme sept milliards d’humains ont leur propre réalité, leurs propres perceptions. Tout est juste pour chacun.

J’entame alors la partie intime de la lemniscate. De l’expansion, je prends le chemin de la régression, de la contraction au point de fusion, dans l’organe premier : le cœur.

Tout en moi porte la vie, chaque cellule connaît sa fonction et assure ma survie. Je n’ai qu’à observer, observer, observer… jusqu’à ce que le voile se déchire.

« Je » suis la vie

« Je » suis relié-e à Tout.

« Je » suis le Tout

De cet espace enfin reconnu, je « ressens » au-delà, au-delà encore. Au-delà de mes cinq sens.

Dans le silence, j’entends le son entre les sons, je vois au-delà de mon regard, chaque saveur me parle de la vie, à chaque inspiration toute ma réalité prend sens. Mon corps perd sa matérialité pour embrasser toute la création.

Là je suis.

Vivre chaque jour comme si c’était le premier !

Namasté

Claudine

*Potentiel : c’est très drôle, dans le langage des oiseaux cela fait « pote en ciel »  !



Le corps oublié



Le corps oublié

Le corps oublié, renié, occulté !

Combien de fois ai-je entendu ces mots d’êtres prétendument « éveillés » :

– Le corps n’est qu’un véhicule !

Quand bien même ne serait-il « qu’un véhicule », n’a-t-il pas droit à la même attention que je prodigue à ma voiture ? : le meilleur carburant, l’entretien, la surveillance de chaque pièce mécanique, la propreté intérieure et extérieure ?

« Le corps n’est que le véhicule de l’âme » !

Que serait l’âme sans le corps ? Pur esprit ? Ectoplasme ? Champ énergétique ?

L’âme non incarnée est vibration. Pour se manifester, il lui faut devenir matière, chaire, in-carnée, dense, indissociée du cadeau magnifique du corps humain.

Par mon corps, je peux expérimenter mes sens. Par mon corps, ma pensée peut s’élever jusqu’à devenir son propre miroir, observatrice de ce qu’elle pense !

Mon corps, mon merveilleux et fidèle ami, m’indique alors ce que génère ma pensée : la peur le crispe, la joie de détend, l’amour l’expand !

Que fais-je en remerciement de son amour indéfectible pour mon âme qui l’habite ?

Je le contrains dans des vêtements synthétiques, soucieux-se plus du paraître que de son confort.

Je le nourris d’aliments vides de vie, produits industriellement par des machines qui broient, cuisent, moulent, uniformisent. Ah ! Certes ! Mon plaisir est exacerbé par les additifs : exhausteurs de saveur, sel, sucre, substances par définition très addictives.

Cette nourriture flatte mon égo assoiffé de plaisirs instantanés, sans plus.

Qui cela intéresse : le corps ne parvient pas à reconnaître les aliments passés au micro-onde comme « comestibles » ? * Toujours plus vite, toujours plus facilement.

Cela pourrait encore m’être pardonné si, saturé-e de toxines en tout genre, je comprenais que si mon corps déréglé tombe malade, ce n’est qu’un processus salutaire de nettoyage.

Mais non, au moindre dérèglement, je me précipite sur des substances chimiques produites par Big Pharma qui ouvre en grand ses mains et ses poches.

J’éteins la seule sonnette d’alarme que mon corps envoie désespérément à l’être sourd, aveugle et insensible que je suis devenu-e.

Au plus haut point d’aveuglement, je me précipite, très noble prince, pour le sauver d’un danger potentiel en lui injectant de multiples doses de substances expérimentales !!!

Expérimentales !!!

Complètement dissocié-e de mon corps, abreuvé-e de peur, en état d’hypnose, je signe un document qui disculpe tous les protagonistes de mon nouveau statut d’animal de laboratoire (pauvres millions d’animaux sacrifiés par des êtres sans état d’âme, dont nous faisons désormais partie).

Je m’accepte SEUL-E responsable du choix de modifier ma structure génétique !

Je m’accepte SEUL-E responsable des cris de détresse envoyés par mon divin corps crucifié sur l’autel du dieu PLAISIR !

Seigneur ! Pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ! (Toute énergie suit une course circulaire… et boum! L’arroseur arrosé !…)

Je me lève et brandis sceptre et bouclier : moi je te reconnais ! Mon corps ! Mon sublime ami ! Moi je t’écoute, j’entends tes messages d’amour inconditionnel générés par mes milliards de petites cellules divinement orchestrées pour mon bien-être.

Tu me conduis au plus haut de ma réalisation, à la vie, à la mort ! A jamais UN !

Namasté

Claudine

 



Je suis la Porte de la Vie

Homme ! Écoute ce que dit la Femme, réceptacle de la vie.

Quand tu bois le vin, tu bois le sang du Cœur sacré. En as-tu seulement conscience ?!

Chaque gorgée contient le fer de la Terre, l’émotion de la pluie, le feu du soleil.

Nous, Femmes, portons la Vie que tu sèmes en nous, dans une pulsion tellement naturelle que tu en oublies ce qu’elle a de sacré, tout entier concentré sur tes racines alors que c’est ton être divin qui se manifeste.

Dans la seconde de la rencontre des deux gamètes, notre âme s’élève vers la Source, toute entière à devenir l’humble terreau de toute Vie.

Avant que notre tête ait compris, notre corps explose de mille feux, chaque glande, chaque organe joue la divine symphonie de la Vie. Qui en est le chef d’orchestre ?!

Chaque pulsion de la Vie est une bénédiction. Parfois cela devient un drame juste parce que ce n’est pas le bon moment, le bon endroit, les bonnes circonstances.

Si l’Homme n’était que reconnaissance et gratitude, chaque conception deviendrait sacrée et intouchable.

Chaque mère deviendrait le Ciboire de la Vie que nous devrions tous, tous sans exception, protéger, glorifier, aider à croître dans un seul et même élan d’Amour inconditionnel.

Nous sommes la Vie qui germe en nous, nous sommes Lumière devenue matière.

Nous nous croyons libres d’ingérer de quelque façon que ce soit n’importe quelle substance qui souillerait ce divin temple, tant du niveau solide de l’aliment que du niveau subtil de la pensée.

Mes deux mains posées sur le tombeau de Marie ont amené en mon sein l’explosion de toutes les souffrances faites aux Femmes.

Homme ! Je suis ta mère ! Même la fille que tu as conçue dans l’amour ou dans la force porte en elle toutes les racines de toutes les mères.

Comprends-tu que tu es la manifestation de la Lumière déposée dans le plus secret des sanctuaires ? Dans le plus merveilleux des cocons où la Vie est tissée ?

Cette Vie pousse de gré ou de force. Elle jaillit dans un cri de douleur et de joie.

Elle jaillit dans de minuscules poumons qui se déploient comme une aile au vent, comme une voile qui se gonfle et projette le vaisseau sur les remouds de l’océan.

Chaque vie est sacrée, chaque vie est digne d’être vécue, chaque vie est le nœud d’une trame imparfaite si ce nœud venait à manquer.

Ce tissu soyeux composé de sept milliards de petits points de dentelle, amoureusement brodés, forme un Tout indissociable.

Homme, Femme, ressens l’élan de la Vie dans chacun de tes souffles, dans chacune de tes pulsions.

Prends-tu soin de toi ?

Prends-tu soin du Voile si doux de la vie qui t’offre mille bonheurs que tu ne sais plus voir ? que tu ne sais plus ressentir ?!

Homme ! Femme !

Relève-toi !

Namasté

Claudine

Pour une reine nommée Angélique qui se reconnaîtra.

Pour toutes les reines, quel que soit leur prénom, qui se reconnaîtront.

Le pouvoir de l’amour

Le monde est au paroxysme de la dualité.

Le diable s’est sournoisement insinué dans nos vies.

Ils ont modifié les végétaux en créant les OGM : organismes génétiquement modifiés. Nous avons laissé faire croyant en la noble cause de nourrir tous les humains. Ils ont créés des végétaux infertiles : les végétaux ne germent plus.

Ils ont créé des clones : pauvre brebis Dolly dupliquée à l’infini. Qu’ont-ils fait de ton âme ? Morcelée elle aussi ?

Nous avons laissé faire, croyant en la noble cause d’éradiquer la faim dans le monde. Combien d’humains ont-ils clonés ?

Ils ont modifié le climat avec le programme Haarp. Nous avons laissé faire, croyant en la noble cause de boucher les trous dans la couche d’ozone.

Ils nous ont effrayés en tentant d’imposer la grippe aviaire, porcine, mexicaine, le H1N1, la vache folle victime de cannibalisme, etc.

Nous avons laissé faire béatement, petitement, en état de confiance absolue envers ces pervers déguisés en sauveurs.

En 2018, la France a imposé onze virus dans le premier vaccin de nos tout petits.

Nous laissons faire bien que le pourcentage d’autisme se soit multiplié par cent.

Mon cœur déjà affolé pour la petite Laura d’un mois, sa maman m’a dit : si elle n’est pas vaccinée elle ne pourra pas aller à l’école. Dans le même temps de sa naissance, une nouvelle loi interdit de pratiquer l’école à la maison.

Nous laissons faire, croyant en nos sacro-saints hommes politiques.

Un virus breveté inonde la planète. Un élément naturel ne peut être breveté ! Seule une création humaine peut obtenir un numéro de brevet.

Nous laissons faire nos sauveurs politiques qui ont tout simplement évincé le monde scientifique de l’histoire : interdiction pour les médecins de prescription, de guérison, sous peine d’être radiés de l’Ordre.

« Ils » nous ont dit : pour protéger les aînés… puis tous les adultes, maintenant il faudrait tester les tout jeunes.

Les douze ans est plus ont soudain pouvoir de décision pour choisir leur devenir sans accord parental. Pourquoi ne pas leur autoriser les cigarettes et l’alcool s’ils ont cette maturité là ?!

Jusqu’où ira l’amour du pouvoir ? Pouvoir aller au restaurant, pouvoir aller au cinéma, pouvoir aller en vacances, pouvoir aller à l’école, pouvoir aller au travail, etc. ?

Dieu est un. L’amour est un. Toi c’est moi. Je respire l’air que tu viens d’expirer, que des milliards de mes frères humains viennent d’expirer. L’oxygène qui a régénéré mon sang s’est mué en gaz carbonique qui fait croître le tilleul en face de ma fenêtre.

Dieu est un. Amour infini. Il pourvoit à tous mes besoins. Il cicatrise mes blessures, colmate mes fractures, rétablit ma santé perdue par mes comportements inappropriés.

Le pouvoir de l’amour guérit tout.

Dieu est amour.

Je n’ai foi qu’en Dieu, ma Source.

Dieu est mon père.

Dieu est mon créateur.

Dieu est mon sauveur.

Tu m’as donné la vie mon Dieu, Toi seul peut la reprendre.

Tu me donnes tant d’amour. Je n’aime que Toi mon Père céleste.

Tu me parles par mes poumons, mon foie, mon pancréas, mes reins, mon estomac, par tous mes organes.

Tu me parles par mon coeur qui veut enlacer toute Ta Création dans un élan d’amour infini.

Tu es mon seul Maître.

Aucun humain ne peut se substituer à Toi.

Je n’entends que Toi.

Je ne vis que par Toi.

Je ne vis que pour Toi.

Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !

Hosanna Au Plus Haut des Cieux.

Namasté

Claudine

 





Gare aux requins



Gare aux requins

Les oiseaux migrateurs, les bancs de sardines, communiquent par des vibrations qu’ils captent par leur ressenti corporel, leur corps physique et mental, car ils ne les dissocient pas.

Nos pensées sont surchargées d’informations. Impossible de les lister ici. Chacun-e peut faire l’inventaire de ses pensées et recenser celles qui sont juste utiles à sa survie. Toutes les autres ne sont pas utiles dans le moment présent.

Un animal n’a pas d’ « état d’âme » au sens où nous l’entendons, bien qu’il ne soit pas dépourvu d’émotions. Sa chance est de ne pas s’en faire une représentation de lui-même.

L’animal n’est que ressenti. Ses capteurs sont réglés uniquement sur le champ vibratoire naturel.

Pas de médias qui leur instillent de la peur.

Un craquement de branches perçu par son ouïe met le chevreuil en alerte : humain avec un fusil ? Il prend la fuite, son odorat l’ayant déjà prévenu qu’il ne s’agissait pas d’un pas de sanglier.

Un chien qui grogne un inconnu a capté sa peur ou son agressivité, indépendamment de toute apparence physique.

Nous sommes noyés dans notre mental, coupés de tout langage émis par notre corps couvert de vêtements synthétiques, nourri d’aliments morts au mieux, pollués ou génétiquement modifiés au pire.

Toute la création sur terre se nourrit d’éléments vivants… sauf les humains dits « civilisés » ! (Bien que les consciences tendent à s’éveiller).

Un végétal reçoit l’énergie feu et lumière du soleil, les oligoéléments de la terre-humus (corps décomposés par la Source vitale), l’oxygène et le gaz carbonique de l’air et l’élément absolument indispensable à toute vie : l’eau ! Pas de soda au cola.

Idem pour les animaux. Personne n’aurait l’idée de donner quotidiennement des hamburgers du clown triste à son chien. Celui-ci les mangerait probablement en pleine confiance envers la main de son maître, mais pour quel résultat ?!

Comment éteindre la lave de nos pensées et revenir à la joie simple de vivre comme un oiseau migrateur ou une sardine ?

Il y a quelques pistes mentionnées ci-dessus : nourriture, boisson, vêtements, zéro médias. Mais aucune n’est valable si l’on n’a pas commencé par identifier le brouhaha de nos pensées et décider de faire un grand tri dans ce fatras.

S’asseoir en position du lotus sans cette toute première prise de conscience aboutira à un maigre résultat.

Une fois le projecteur de l’éveil dirigé sur toutes nos pensées inutiles, nous avons à faire un gros effort constant, par une vigilance de chaque instant, pour ne plus les laisser nous manipuler.

Reprendre les rênes de notre vie commence par ne plus nous laisser diriger par nos pensées, quelles qu’elles soient.

J’écoute mon ressenti : qu’est-ce que mon corps, mon coeur, mon plexus, mon ventre me dit ?! Oui ! Voilà ! Cela est juste pour moi : un courant de fraîcheur et de joie me parcourt.

Une seule crispation m’indique une mauvaise décision : j’ai quitté le ballet magique de la migration des hirondelles ou du banc de sardines, me voilà happé-e par un requin.

Namasté

Claudine

On devrait toujours faire les choses au moment où on a envie de les faire, sans tergiverser, sans vouloir être raisonnable, sans remettre à plus tard.

Parce qu’on ne sait jamais s’il y aura un plus tard en réalité.

Et il suffit d’un minuscule grain de sable pour que le « plus tard » se transforme en « trop tard », pour que l’espoir se transforme en regrets.

La pire erreur qu’on puisse faire, dans la vie, est d’être raisonnable, de temporiser, de douter, d’attendre, au lieu de se contenter de vivre

Amélie Antoine – Le jour où



Auto traitement du Triangle

Auto traitement du Triangle

En réalignant mes chakras, je réaligne tous les chakras de l’univers.

Je me mets en position du lotus, ma jambe gauche sous ma jambe droite.

Je joins mes deux mains l’une contre l’autre à hauteur du chakra du cœur et je pose ma respiration, mes pensées, la relaxation de tous mes muscles, de toutes mes tensions. Je tombe en moi. Je deviens le calme, une mer d’huile d’où le soleil s’élève.

Je lève mes coudes à hauteur des épaules, les mains toujours jointes. Dans cette position, je prends conscience du triangle de mes jambes, de mon assise, et de celui de mes bras.

Je forme ainsi un huit, la lemniscate, symbole de l’infini dont ma taille est le centre.

Je reste bien dans le ressenti de toutes les parties de mon corps et veille à le libérer de toute tension.

Quand je suis au plus calme, j’élève mes deux mains jointes au-dessus de ma tête, sur mon chakra couronne (chakra coronal).

Doucement, j’écarte mes mains tout en gardant en point de contact mes pouces et mes index. Mes doigts forment ainsi un autre triangle vide, mes paumes tournées en face de moi.

La pointe de mes index devient antenne parabolique où je reçois une magnifique lumière blanche de guérison.

Mon mental s’apaise et se nourrit d’amour inconditionnel pour toute la création, moi y compris. Je tiens doucement la position sans atteindre l’inconfort.

Doucement, je descends le triangle formé par mes doigts à hauteur du chakra frontal (chakra du 3ème oeil), les paumes toujours tournées en face de moi.

Je ressens mes pensées s’apaiser, mes peurs, mes inquiétudes sont transmutées en paix, en confiance, en foi. Je tiens doucement la position sans atteindre l’inconfort.

Je descends le triangle de mes mains, paumes toujours tournées en face de moi, à hauteur du chakra de la gorge.

Je prends conscience que les mots sont créateurs, tout comme les pensées. Elles sont toutes deux vibrations de création. J’appelle à la parole pure, aimante, juste, justement posée dans la plus pure intention. Chaque mot est dit en conscience.

Je tiens doucement la position sans atteindre l’inconfort.

Le triangle de mes mains descend à hauteur du chakra du cœur, paumes toujours tournées en face de moi, la pointe de mes index contre le haut.

J’appelle à la plus pure purification de mon cœur. Par le centre du triangle, tous les miasmes de mon cœur s’envolent pour faire place nette aux plus beaux sentiments.

De la pointe en haut, je descends mes index et mes pouces la pointe en bas, toujours en forme de triangle à hauteur du chakra du cœur que je n’ai pas quitté.

Mes paumes sont alors face à moi.

Je deviens l’étoile à six branches (Hexagramme), les deux triangles du monde spirituel et matériel, féminin et masculin, deviennent un en cette étoile, en mon cœur.

Je reçois l’amour divin inconditionnel, le pur amour lumineux.

Je deviens l’alchimiste qui transforme le plomb en or dans cet espace du cœur.

Les index pointes en bas, mes paumes face à moi, je positionne le triangle sur mon chakras du plexus (chakra du plexus solaire).

Une douce chaleur le détend. Je ressens le bien-être dans tout mon corps.

Toujours le triangle pointe en bas, mes paumes face à moi, je rejoins le deuxième chakra du ventre (chakra du Hara).

Je ressens la douceur dénouer mes intestins tout contrits de mes pensées. J’envoie de l’amour à mon ventre pour tous les bienfaits de digestion, transmutation de la matière en énergie de vie accomplie.

Je descends le triangle toujours pointe en bas, mes paumes face à moi à hauteur de mon pubis, premier chakra, (chakra racine ou de la base).

Je m’enracine tel l’arbre magnifique. Mes racines s’étendent dans la terre pour en puiser ma source de vie.

Mon corps se fait tronc.

Ma tête devient branches, feuillage, fruits.

Tout en moi est purifié, nourri. Mes cellules reçoivent tout mon amour pour mon corps merveilleux.

Je reste quelques instants dans cette félicité.

Doucement, je joins à nouveau mes mains en prière et je remercie.

Je suis gratitude.

J’écarte mes mains en signe d’offrande et inonde tout l’univers de ma béatitude.

Namasté

Claudine

Le 15 juin et 5 juin 2021

Merci à Angel et Florence.

Groupe de prière de guérison

! Il n’y a aucune intention, aucun pouvoir.

Pour qu’il y ait forme de guérison, il s’agit de sortir de toute forme pensée, de tout sentiment. Le canal doit absolument être neutre.

Aucun être créé n’agit. Seul Dieu agit.

Ne peut participer qu’une personne ayant complètement abandonner toute forme d’égo.

La puissance du groupe vient de ce « non-être » démultiplié par autant de personnes présentes.

Il n’y a aucune attente de résultat, comme un canal de Lumière s’insinue partout, dans toutes les zones d’ombre, sans distinction, libre de tout choix personnel.

Le changement vibratoire si puissant se situe entre deux atomes, entre deux cellules, dans l’inaccompli.

Jésus posait les mains et se retirait.

Saurez-vous être dans le non-être ?

Là survient le changement, si l’âme le choisit. Saurez-vous accueillir l’humilité du non-résultat qui ne vous appartient pas ?

Dans cet espace, je vous attends.

Namasté

Claudine