Mon chemin – ma guérison

En 1977, mon corps s’est torsadé suite à un gros choc émotionnel, provoquant petit à petit de multiples douleurs, jusqu’à ce que mon corps entier se cristallise de souffrance.

Dans la continuité, mon mental est parti en vrille en 1985 pour un long épisode dépressif intense de trois ans, m’obligeant à une recherche spirituelle.

Un troisième sursaut de survie m’a sortie de cet état dépressif en 1996.

J’étais jusque là comme une coquille de noix vide chahutée sur l’océan tempétueux de mes convictions et préjugés.

En 2000, la vie m’a obligée à faire des choix professionnels pour aider papa qui s’était fracturé le sternum dans un accident de voiture.

Un an après, il m’a passé le relais pour maintenir à flot son empire, avec sa mort soudaine et prématurée qu’il avait pressentie, me donnant toutes les consignes pour le cas où ?!

Obligée de venir à la barre ! De tenir le devant de la scène, de devenir maître de mon destin, capitaine de mon âme. (Invictus – W.E. Henley 1849-1903)

La motivation suprême est arrivée comme un cadeau en 2003, par l’amour inconditionnel qui porte au-delà de nos propres limites.

J’ai tout quitté en 2004 pour un nouveau chemin de vie, en gardant mes précieux liens familiaux et amicaux, les seules attaches qui élèvent.

En 2005, la récompense ultime m’a été offerte par les mains de Marc, fasciathérapeute : mon corps s’est libéré de sa gangue de souffrance et douleurs multiples, progressivement, sur plusieurs mois.

Fin 2006, j’ai dû passer le relais qui m’avait été divinement offert pour me sortir de ma carapace de tortue afin de devenir papillon : j’ai aidé à mon tour. Une multitude de personnes de tout âge ont pu bénéficier des soins de Marc.

Ce n’était pas seulement Marc que j’aidais, c’était mon corps que je me réappropriais, Dieu que je remerciais.

Parallèlement, j’ai aidé et poussé en avant plusieurs personnes (de façon spontanée, sans attente, guidée par mon seul ressenti) : Alexandre, Alexandra, Emmanuelle, Régine, Angélique et peut-être, voire sûrement, d’autres dont je n’ai pas conscience.

En 2011 à Zarzis, en vacances dans le sud tunisien, j’ai vécu un grand moment d’extase : une semaine en transe, sans comprendre ce qu’il m’arrivait, sous le regard bienveillant de la comète de Hartley.

Au printemps 2018, Dieu m’a parlé par l’intermédiaire de Jean-Joseph, rencontré dans un avion en partance pour la Martinique. Homme très pieux et très sage, il a ouvert la dernière porte de ma résistance à la religion : sept heures pour mon réveil spirituel, suivi plus tard par une incroyable rencontre avec Marie, en présence de ma douce belle-fille Isabelle.

Pour bien entendre Ma Source, je me suis retrouvée à plat de lit pendant trois semaines en juillet, terrassée par un virus qui me laissait brûlante de fièvre toutes les nuits et complètement apathique la journée.

Une seule capacité, une seule réponse dans ce questionnement du « que m’arrive-t-il ? cet état va-t-il durer ? » : écouter les prières et les chants religieux que Jean-Joseph m’envoyait. Je touchais à nouveau l’extase, tout en étant parfaitement consciente cette fois-ci de ce qui se jouait : enfin je t’entends Seigneur ! Il y a tant de joie dans la foi martiniquaise que j’imagine que personne ne peut y rester insensible. Mon cœur tressautait d’allégresse dans mon lit alors que je ne pouvais que fixer le ciel, incapable de lever ne serait-ce que le petit doigt.

J’ai répondu au puissant appel de la Ville Sainte, Jérusalem, en 2019.

En touchant de mes deux mains le tombeau de Marie, j’ai reçu dans chacune de mes cellules toute la douleur faite aux femmes de toute éternité, tout en effleurant à la fois L’extrême Douceur et L’Abnégation de Notre Mère divine. L’ombre la plus noire et la Lumière la plus irradiante dans une seule seconde de ressenti. Je me suis écroulée en larmes pour ne plus jamais oublier cet instant.

Le 16 mars 2020, Dieu m’a soulagée de ma promesse faite à papa : je n’avais plus à porter « Le Coffea », notre restaurant, créé quinze ans plus tôt.

Le 27 juillet 2020, Aimé est entré dans ma vie avec les messages on ne peut plus clairs et directs de Dieu, en accompagnant de sa douce vocation de prêtre ma maman de l’Autre Côté, près de papa.

J’ai vainement essayé de remonter Le Coffea jusqu’en mai 2021.

Le 30 mai de cette même année, je décide de le fermer définitivement, sans préavis, toujours mue par ce puissant ressenti indéfinissable. Ce même jour du 30 mai 2021, Denis, mon mari, trouve dans les bois une médaille de Marie qu’il m’offre en cadeau d’anniversaire.

Par le départ de maman, je me trouve libérée de porter la maison de famille, grâce à la volonté et l’enthousiasme d’Isabelle, qui a soutenu et encouragé mon fils à garder notre bien familial.

Ma maman ! : Paulette, Aimée, Félicie.

Aimé

Félicien

Aimé, qui croit tellement en moi, qu’il me nomme présidente de son association congolaise.

Félicien, qui croit tellement en moi, qu’il édite mes textes.

Merci maman. Tu m’as portée dans ta chair. Toi aussi tu m’élèves là où je ne saurais aller seule.

Marc revient dans ma vie alors que je l’en croyais définitivement sorti par sa propre volonté. Dieu le rappelle au don qu’il a reçu.

Rien ni personne ne peut m’empêcher de t’entendre Seigneur et de suivre le Chemin sur lequel Tu m’appelles.

France, Afrique, Suisse, qu’importe l’endroit. Mon cœur sait T’entendre maintenant.

Que me vaut ma vie si je trouve le bonheur pour moi seule ?! Merci Cécile, mon Maître si humble.

Tu m’as guérie Seigneur, tu m’as sauvée des ténèbres. Je veux être Ta Main, Ta bouche qui dit l’Amour, Tes bras qui enlacent, aident et protègent, Tes Paroles qui transmettent.

Amen

Namasté

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