Le silence

2020 ! L’inimaginable est arrivé : nous avons créé notre réalité !

L’égrégore de conscience sous-jacente en chacun de nous disant que la Terre courrait à sa perte, et nous avec, a tout stoppé net.

Nous entendions tous ces messages :

– assez de pollution

– assez de surconsommation

– assez de course au pouvoir

– assez de course à l’avoir

– assez ! assez ! mon corps n’en peut plus, je n’en peux plus !

En quelques jours d’avant printemps, Tout s’est arrêté. Le monde entier s’est arrêté. Le silence s’est installé. Plus d’avions, plus de voitures, les bateaux qui n’ont pas suivi payent aujourd’hui l’addition.

Plus de rires d’enfants dans les rues, il en restait si peu…

Nos oreilles se surprennent aux chants des merles, des mésanges, des pinsons. Le vent continue son travail de nettoyage. Lui qui n’attend aucune récompense et que rien n’arrête se joue de notre manque de liberté.

Des humains chanceux se bercent au chant des vagues ou des cours d’eau.

Le silence.

Le silence nous attrape et nous renvoie à notre vacarme intérieur : inquiétudes, peurs, angoisses, suppositions, tout un monde fantasmagorique qui n’existe que dans notre tête nous attache à nos dépendances en les maximisant.

Alors on tape sur des casseroles sous prétexte de reconnaissance, on cuisine ensemble devant nos écrans en tout genre, on chante sur les balcons et terrasses pour prouver qu’on existe encore malgré ce « plus rien ».

Qui se réjouit de ce « plus rien » si doux ?

Qui nourrit le silence offert en en recherchant encore plus !?

Qui va au cœur de lui-même retrouver la Source qui est Joie ?

Qui a saisi ce cadeau inestimable :

LE MOMENT EST PARFAIT

Le moment est parfait pour la personne qui sait reconnaître les affres de son mental, qui écoute son agitation perpétuelle et en sourit.

– Oui je sais ! Tu t’agites en tout sens pour me mettre hors de moi. Je t’aime mon petit moi toujours inquiet et qui pense être seul maître à bord. N’as-tu pas vu que je t’ai enfin reconnu ? Que je te laisse parler parce que tu es intarissable mais que je ne t’entends plus ?! …

Un microscopique virus me donne la leçon : « reviens en ton cœur, c’est là que je sévis ».

Reviens à l’essentiel : prépare tes repas, bois de l’eau, repose ton corps, protège-toi, protège tes enfants, tes anciens, tes voisins quels qu’ils soient.

Le printemps est là ! Je t’offre ce temps béni, vois les fleurs, les couleurs, la Vie !

Je t’offre le cadeau de ma venue, qui certes peut causer la mort, aux jours où la Vie explose. Je n’ai pas demandé d’être qui je suis, j’ai le même but que toi : rester en vie

car c’est la seule priorité !!!

La vie est sacrée ! À tout point de vue.

Chaque règne en a conscience et lutte pour sa survie. Seul l’homme se comporte en immortel imbu de sa suprématie relative.

Vois ! Moi si petit, tu m’as appelé sans même t’en rendre compte et maintenant tu m’accuses. Encore dans le jugement qui te sort de ton moment présent.

Vas-tu perdre encore beaucoup de ce temps si précieux que chaque seconde est un diamant ?

Gagne la partie engagée contre toi-même.

Accueille le moment tel qu’il est, apprécie-le, va calmer ton ressenti, tes pensées désordonnées, tes suppositions en tout genre. Entends le doux chuintement de ton souffle, peut-être le ronron des battements de ton cœur.

Là, au cœur de ton cœur, il y a une étincelle qui n’attend que toi pour exploser.

Cette étincelle n’a qu’un seul nom, qu’une seule fonction, qu’un seul message encore jamais entendu et compris

AIME

Namasté

Claudine

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

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