Écrire

Écrire ses intuitions, ses pensées, c’est les « entrer » dans la matière, leur donner corps et vie, leur permettre d’être, abaisser leurs vibrations éthériques jusqu’à les rendre tellement denses qu’elles se matérialisent.

C’est cueillir le fruit de l’arbre qui alimente.

Tout est régi par des règles immuables de création dans l’Univers.

Les comprendre, les accepter, sortir de nos concepts profondément ancrés dans nos convictions depuis notre naissance, sortir même des concepts transgénérationnels de nos gênes, permet de toucher du doigt à l’Absolu.

Avant d’être matière, TOUT a été pensé.

D’où l’importance absolue de ne pas laisser nos pensées partir dans tous les sens et ainsi prendre les rênes de notre vie en mains.

Quoi que nous voyons ou touchons a été pensé. Peut-être est-ce là la raison pour laquelle notre mémoire olfactive est la plus permanente.

Les odeurs viennent du monde éthérique directement toucher notre sens de l’odorat et s’inscrivent dans nos cellules « involontairement ». (Voir « les madeleines » de Proust)

Du domaine de l’éther, elles rejoignent « notre » matière, les cellules qui nous composent et d’où nous n’avons, la plupart du temps, pas conscience.

Pour que la vie immanente de nos cellules se rappelle à nous, il faut une erreur de parcours, un dysfonctionnement, appelé communément « maladie ».

Toujours dans ce vieux schéma de fonctionnement, nous taisons ce langage de nos cellules qui tentent inlassablement de nous mettre en garde par des molécules chimiques : des médicaments allopathiques.

Certes, il convient d’éteindre l’incendie. Mais qu’est-ce qui a mis le feu ?

La réponse si subtile n’est pas simple à trouver sans une recherche en amont.

Tout, absolument tout dans l’univers est régi par des règles immuables que la plupart d’entre nous ignorons.

Il faut un certain degré d’études pour appréhender les champs vibratoires. Et même ce chemin-là fourvoie. A trop conceptualiser l’éther on en perd « l’essence ».

Tout est tellement présent en nous et si bien régi que nous ne pensons même pas à aller voir à notre Source.

C’est comme si notre corps était une merveilleuse et immense bibliothèque contenant toutes les réponses et que nous cherchions nos propres réponses dans un manuel de mécanique automobile.

Faire silence, ne plus permettre à nos pensées de diriger notre vie, nous permet d’affleurer, d’appréhender notre Source.

Mais comme un mouvement brusque éloigne la plume de duvet que nous voulions attraper dans le creux de notre main, laisser notre mental partir à la recherche de réponses les éloignent encore plus de notre compréhension.

Il faut entrer dans le silence de notre matière, ressentir la vie entre nos cellules, pour espérer entrevoir l’immense champ quantique qui est le Un.

« Deviens ton ombre pour nourrir ta vitesse ». (reçu le 25.03.2020)

Sortir du visible, du réalisé, pour connaître la matrice informée (sans forme) si ténue que nous ne pouvons l’attraper.

L’ombre nous paraît réelle alors qu’elle n’est qu’une conséquence d’un phénomène vibratoire appelé « lumière » et perçue par un seul sens : la vue. Impossible de la toucher !

Se « détacher » par le ressenti de la matière, pour « ressentir » les vibrations, pour « nourrir notre vitesse ».

Attraper fugacement ce point de fusion.

Comment l’amener au monde lourd de la matière ?

En l’écrivant, par le mouvement, par la main.

En l’enfermant dans un concept, en le mettant en mot, puisqu’il faut bien un moyen de partage, d’échange, de « saisissement ».

Entrer dans la ronde éternelle de la création par un acte :

… au commencement était le verbe.

Namasté

Claudine

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