Le Miroir

Tout est miroir de ma réalité.

Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.

Ce principe, valable sur le plan vertical, l’est aussi sur tous les plans. Dans ma perception horizontal de la vie, passé, présent, futur, mais aussi dans toute ma réalité.

Cela veut dire que tout est moi.

Je suis ma seule réalité.

Quoi que je vive, cela m’appartient. Cela appartient à ma réalité. Il n’y a que depuis moi que je peux la transformer.

Un exemple de nos sept milliards de nos réalités (puisqu’il y a environ sept milliards d’humains sur Terre) :

Vous détestez la pluie. Trois jours de pluie vous donnent le cafard, vous devenez grognon, la vie vous paraît plus lourde, vous êtes empêché-e dans vos projets.

Ma réalité est toute autre : j’adore la pluie. Tout simplement parce que j’adore l’eau. L’eau est mon aliment premier, vital, la douche m’est un délice, un bain dans un lac ou la mer une renaissance. L’odeur de la pluie, son son cristallin, l’aspect brillant qu’elle donne à toute chose m’enchante.

Vous voyez : deux personnes et deux réalités différentes ! Demandez autour de vous comment vos connaissances perçoivent la pluie. Il y a fort à parier que pas deux personnes vous décrirons leurs ressentis de façon identique.

Sept milliards d’humains = sept milliards de réalités. Ce que j’extrapole en exemple ramène à notre intériorité.

Tout n’est que le reflet de mes ressentis, de mes perceptions, de mon niveau de conscience, de mon éveil.

A partir de cet exemple simple, je peux comprendre que je crée ma réalité en fonction de mon seul ressenti, joie ou tristesse. Je nourris l’une ou l’autre. Selon Spinoza (1632-1677), il n’y a qu’à augmenter la joie, donc nos vibrations, pour modifier toute notre réalité.

Gandhi disait la même chose : « soyez le changement que vous voulez voir pour le monde ».

Si le monde est le reflet de ma réalité, il appartient de ma responsabilité de le changer.

Mandela exprimait aussi cette même vérité en citant son poème favori du fond de son cachot : « Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme ».

Il a divorcé de Winnie, son épouse, qui restait dans une volonté de conflits. Le nom de Nelson Mandela est resté, des statues ont été érigées à son effigie, son œuvre parle au cœur de chacun partout dans le monde. Pas celle de Winnie.

Mandela a d’abord vécu intérieurement son changement de réalité avant de devenir le grand vecteur de paix reconnu du monde entier. Vingt sept années d’emprisonnement et de travaux forcés et pas une once de rancune ! Qui dit mieux ?!

Le baromètre de ma réalité est mon ressenti, mes émotions.

Apprendre à les reconnaître m’amène à modifier ma qualité de vie. Modifier ma qualité de vie apporte le changement que je désire voir pour le monde. Quand je suis en joie, calme, centré-e, tout s’apaise en moi et autour de moi. C’est le battement d’aile du papillon qui provoque un typhon d’amour à l’autre bout de l’univers, car tout est relié, tout est UN.

La difficulté se présente quand un ou des événements me mettent « hors de moi ».

Bingo ! Le but est atteint, je perds complètement pied car je suis sorti-e de ma zone de confort.

Pas de méchanceté de la part de mon âme, juste un retour à l’apprentissage, encore et encore, comme un devoir d’école mille fois revisité pour être appris.

Par la régularité, par la ténacité, par la patience, par la gentillesse et la douceur envers moi-même, par l’éveil, je reviens « dans le cœur de mon cœur, là, dans ce moment parfait, et je crée la joie de demain ».

Je vous aime.

Namasté – Claudine

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

2 réflexions sur « Le Miroir »

  1. Mary

    Ce que tu écris est le principe même de l’EFT, en fonction de comment tu te positionnes dans une pièce, tu ne peux voir les mêmes choses, donc forcément, ça t’oblige à modifier ton point de vue. Celui-ci est conditionné surtout par tes peurs car lorsque un événement te perturbe, tous tes capteurs et tes protections s’allument et si tu n’y fais pas attention, tu pars en boucle avec un point de vue conditionné et sans le vouloir tu crées ce que tu redoutes le plus. C’est le chat qui se mord la queue. Alors si cela arrive, il existe un petit exercice qui aide vraiment, c’est une technique d’access consciousness, donc lorsque tu pars dans ton bad trip, il faut juste faire le tour de ton problème mentalement et ensuite tu répètes : point de vue intéressant que j’ai de ce point de vue, tu répètes en boucle juste qu’à que tu sentes qu’il y a plus d’espace et ensuite tu poses 3 questions ouvertes : comme ça peut être mieux que cela, quels sont les possibilités infinies que je n’ai pas encore vues, que faudrait-il pour que cette situation change et se termine bien mieux que tout ce que j’ai imaginé?
    Cette technique fonctionne et surtout permet de voir les choses avec un autre regard et permet d’éviter de repartir sans cesse dans la même problématique.

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    1. cla Auteur de l’article

      Haaa ! quel bonheur de lire un commentaire, qui plus est fort utile ! Merci ! Je croyais que l’EFT n’était que des tapotements à différents points du corps. Au plaisir de nouveaux échanges constructifs.

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