La pratique

Toutes les théories ne servent à rien sans pratique.

Nous pouvons dévorer des centaines de livres, suivre des dizaines d’enseignements, si nous ne pratiquons pas, nulle chance d’obtenir le résultat escompté, quel qu’il soit.

Le cursus scolaire suivi dans notre enfance prépare nos neurones à une multitude de compréhensions, de même que l’éducation transmise par nos parents et notre espace culturel.

Très rapidement, nos préférences se dessinent et nous prenons notre propre voie.

Sept milliards d’envies propres à chacun-e (souvent conditionnées plus par le devoir que par la volonté seule, ceci est un autre sujet d’analyse.)

Notre intuition nous pousse à un enseignement particulier, ex. : je veux apprendre la mécanique, je prends des cours, je lis des livres, je fais des stages dans des garages, j’observe, j’apprends le fonctionnement, je comprends les engrenages, les rouages, les différents métaux, les matériaux, je deviens le pro de la mécanique, en théorie !, parce que pendant tout ce temps j’ai gardé les mains dans le dos. J’ai appris certes mais sans pratiquer !

Quel que soit notre désir de résultat, nous devons passer à l’action. Ce chemin présente trois clés fondamentales : motivation, rigueur, PRATIQUE.

MOTIVATION : c’est l’essence de la réussite. Plus la motivation sera grande, plus nos chances de persévérer et d’aboutir seront grandes.

RIGUEUR : quel que soit l’apprentissage, il demande de la rigueur pour arriver à une habitude. La rigueur amène à la facilité, à la légèreté. Attention au piège de relâcher la rigueur après quelques réussites qui nous font croire à la maîtrise. La rigueur reste de mise tout le temps.

PRATIQUE : je m’accorde une plage quotidienne de temps, je mets en pratique ce que j’assimile pas à pas. Ainsi mes neurones se connectent petit à petit jusqu’à accomplir cet enseignement comme s’il était inné.

Un autre exemple : je veux parler et écrire l’anglais couramment. Je prends des cours, j’apprends le vocabulaire, la grammaire, les verbes irréguliers, la diction en parlant. Petit à petit, je construis des phrases, je peux m’exprimer, je comprends une partie de ce qu’on me dit. Je me plonge dans la pratique en me rendant dans un pays anglophone. Au fil des mois et des années, je parle anglais comme si c’était ma seconde nature.

Adolescente, mon professeur d’allemand nous disait : « vous saurez l’allemand quand vous rêverez en allemand ! »

J’ai fait tout le cursus de la langue allemande en cinq ans de pratique quotidienne, jusqu’à maîtriser l’allemand commercial qui est d’une rigidité à toute épreuve… et je n’ai plus jamais pratiqué.

Quarante ans plus tard, je comprends un peu le sujet d’une discussion, je bafouille quelques mots (en mélangeant mots d’allemand et d’anglais) mes neurones parfaitement connectés ont disparu.

De toutes ces heures assidues d’apprentissage, il ne me reste rien qu’une matrice qui pourrait se réactualiser facilement peut-être.

Quelles que soient nos envies, retenons ces piliers de la réussite :

Motivation    –    Rigueur    –    Pratique

Auf Wiederlesen

Namasté

Claudine

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *