La confiance absolue …

  … en qui nous sommes.

Il y a tout d’abord à retrouver prioritairement l’acceptation et l’amour de soi dans son entier : je suis tel-le que mon âme m’a voulu-e, tel-le que l’univers avait besoin que je sois, comme le rocher, l’arbre et l’oiseau qui croisent ma route sans se poser de question.

Ils sont. Je suis.

Je suis le pixel nécessaire et irremplaçable de l’image synthétique.

Le Tout ne saurait être si je n’étais tel-le que je suis. Mon physique, mon caractère, mes aptitudes, mes forces et mes faiblesses font partie d’un dessein dont je ne peux appréhender l’ampleur.

De cet immense plan divin inimaginable, je peux comprendre toutefois que je suis un prototype parmi sept milliards de prototypes (prof. Albert Jaccard). Même si je peux envisager croiser un ou plusieurs sosies, ma chaîne d’ADN est unique.

Cela redore notre blason tout de même ! Non ?

Cette réflexion concerne l’image que je me fais de moi et de ce que les autres peuvent penser de moi. Ce n’est qu’une image mentale, une représentation, cela n’est pas moi.

Mon Moi peut tout.

Il peut décider d’apprendre à piloter, de sauter en parachute, de faire le tour du monde à pied, de devenir ascète, acteur ou funambule, sans limite pour l’imagination.

Il n’y a que mon mental qui me limite, que mes croyances en mes capacités.

Je peux devenir l’observateur de qui je suis en me regardant avec bienveillance et humour comme le ferait un parent attendri.

Cet observateur est mon vrai moi et sait tout de moi. Il est mon intuition, mon ressenti, la seconde qui m’inspire et que mon mental fait taire d’une grande claque avec des « il faut », « il ne faut pas », « je dois », « je ne peux pas », toute une panoplie de freins, de préjugés et de conditionnements pour le museler.

La limite est grande avant de tomber dans la schizophrénie ; avançons sans crainte.

C’est juste le « connais toi toi-même » sagement préconisé par Socrate.

Ce moi qui voit derrière mon miroir sait mieux que quiconque extérieur à mes deux moi (le grand et le petit ) ce qui est bon pour mon petit moi. Quand je fais une erreur alimentaire, le grand moi se manifeste par mon corps. Quand je fais une erreur de pensée, il se manifeste par mes émotions. Quand je fais une erreur de jugement, il se manifeste par un recadrage constant et patient.

Je peux mettre des années pour comprendre sa guidance, ou enfin accepter de lui faire pleinement, totalement, entièrement confiance et enfin arrêter de me fourvoyer.

Je n’ai plus à écouter tous ces conseilleurs qui ne sont pas les payeurs, tous ces vendeurs de peur qui n’ont que pour but de m’asservir, tous ces renards qui n’en veulent qu’à mon fromage.

Dans ma confiance absolue en ma « petite voix » derrière le brouhaha de mes pensées, je retrouve mon plus fidèle et aimant conseiller.

Je suis « le maître de mon destin, le capitaine de mon âme»*.

Namasté

Claudine

*Invictus – William Ernest Henley (1843-1903)

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

Une réflexion sur « La confiance absolue … »

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