Une autre réalité

Il y a l’indéniable, le palpable, le pur et dur. Impossible de nier cette réalité-là. Une fleur est une fleur, une chaise est une chaise. Tous ces objets qui font notre quotidien portent un nom, une forme, une fonction, admise par tous.

Et puis, il y a un million d’autres réalités qui nous échappent, n’ont pas forcément une réponse. Qu’est-ce qui fait qu’une petite graine endormie depuis des décennies s’éveille au contact d’une simple goutte d’eau, casse sa gangue, prend vie, se déploie, grandit, se fortifie et donne à son tour d’autres graines ?

Qu’est-ce qui fait que l’oeuf qui pourrait participer à mon omelette du matin émet un « piou-piou » après dix-neuf jours au chaud sous le ventre d’une poule et que deux jours plus tard, un petit morceaux de coquille se soulève à grand peine, jusqu’à fendre l’entièreté, et qu’un tendre poussin tout humide encore ouvre les yeux à la vie ?

Qu’est-ce qui fait que la rencontre de deux cellules, dans le creuset merveilleux du ventre des femmes, engendre un humain ?

Nous pourrions en conclure tout simplement que le ventre convient à la vie et que nous avons à en prendre grand soin. Ce serait déjà un grand pas pour l’humanité, à savoir de quel aliment, de quelle émotion, de quelle douceur le nourrir, etc.

Il y a d’autres réalités qui conduisent à réflexion : l’eau qui coule dans notre gorge et nous désaltère existe depuis quinze millions d’années selon les scientifiques.

Elle tourne en vase clos sous notre atmosphère terrestre : océan, vapeur, nuages, pluie, rivières, océan, vapeur, etc. dans un cycle merveilleux qui la nettoie de ses scories à chaque fois.

Nos corps composés à quatre-vingt pour-cent d’eau participent au même cycle pluri-millénaire.

Cet amalgame d’eau, de cellules et de bactéries, c’est nous, notre corps physique qui vit, évolue, se transforme indépendamment ou presque de notre volonté.

Et puis, il y a l’énergie contenue en tout, dans le Tout.

Invisible, mais mesurable de plus en plus dans d’infimes manifestations qui échappent complètement à notre regard, mais de moins en moins à notre ressenti et à nos perceptions.

Cette énergie-là même qui permet au portable que nous tenons dans notre main de retenir toute notre attention des heures durant à divers points d’intérêt.

Cette autre énergie subtile, vivante et vibrante que beaucoup ressentent et qui ouvre à la réflexion : quelle est la Source qui a fait dire à Einstein « Je ne crois pas, je sais ! »

Namasté – Claudine

 

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *