On ne prête qu’aux riches

Qui n’a jamais entendu cette maxime sans éprouver un sentiment de parfaite injustice !?

En prenant de la hauteur pour s’éloigner des biens matériels, sans nier qu’un minimum vital propre à chacun est nécessaire, on peut transposer ce dicton à notre état émotionnel.

Une personne inquiète, peureuse, manquant de confiance, ne pourra attirer à elle que des situations lui donnant raison d’être inquiète, d’avoir peur et de manquer de confiance en la vie.

Combien de fois, en écoutant les récits de vie, ou en vivant des épreuves, nous nous disons : c’est vraiment pas de chance ! Pourquoi est-ce que ça lui arrive ? Pourquoi est-ce que ça m’arrive ?

Si nous ne prenons pas garde à notre « dialogue intérieur » (la petite voix toujours présente dans nos pensées, qui suggère souvent les pires des horreurs, jusqu’à ce que, lassés de nos déboires et de notre mal-être, nous lui tordions le cou), cette pensée de peur ou d’inquiétude, qui a habité notre mental quelques secondes ou plusieurs heures, voire toute une vie, a enclenché une énergie, proche d’une pulsion électrique, générant tout un champ de possibles parfaitement incontrôlable et incontrôlé.

Dans la science quantique, tout est énergie.

L’univers entier n’est composé que d’une seule trame, de matière solide, liquide ou gazeuse (peut-être quelque autre qui m’est inconnue).

Le vide n’est pas le vide : sur terre, ce qui n’est pas liquide ou solide a pour nom atmosphère, ou plus simplement, l’air que nous respirons.

Cette notion, touchée du doigt, ou parfaitement acquise, nous apprend donc que le vide n’existe pas.

Cette pensée de peur, ou d’inquiétude, nous l’avons peut-être « mise au monde », mais peut-être aussi l’avons nous « captée » d’un climat général d’incertitudes, très tendance à notre époque.

Nous voilà dans cette catégorie des « pauvres » à qui la vie ne fait aucun cadeau !

Mais comme la vie est comme une grande école, il ne tient qu’à nous de devenir « riches » en essayant d’apprendre la leçon une fois pour toute !

Je suis riche de ma joie, de mon optimisme, de ma confiance, de ma foi de la grosseur d’un grain de sénevé !

Ma pensée devient un immense générateur de pensées positives. Le premier à en bénéficier, c’est mon corps : mes muscles se relâchent, mon sternum s’ouvre, je respire mieux, je digère mieux ; toutes mes « béquilles » médicamenteuses me deviennent inutiles.

Mon urine ne pollue plus les cours d’eau, chargée qu’elle était d’anxiolytiques, d’antidépresseurs, d’anti-inflammatoires, de laxatifs … et de mille autres substances chimiques sensées détendre et ouvrir mon corps à de bonnes énergies.

Deuxième bénéficiaire : ma chère et magnifique planète bleue*, ma chère terre nourricière, la « Pachamama », qui me régale de tous ses bienfaits et me désaltère de sa lymphe.

Du troisième au « sept-milliardième » bénéficiaire, tous mes congénères, qui font partie tout comme moi de cette gigantesque et inmesurable trame, qui, de même qu’ils respireront à un certain moment l’air que je viens d’expulser, capteront à leur tour la merveilleuse pensée que j’ai laissée s’envoler, comme un divin papillon posé au creux de ma main.

Dans cette loi de cause à effet, la vie qui me reconnaît « riche » de joie et de confiance, me prête mille bonheurs sans hypothèque autre que celle de veiller à ne plus me laisser prendre au piège de mes pensées négatives !

* (écouter ou ré-écouter le témoignage de Bertrand Picard, alors qu’il venait de mettre pied à terre, après son tour du monde sans escale à bord du ballon Breitling Orbiter 3, en 1999)

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