Tout est Un

Mais sans dualité, la vie n’est pas possible

Pour que la graine germe, il lui faut la terre et la lumière, l’eau et le soleil. Pour que la chlorophylle se synthétise, il lui faut le jour et la nuit.

Mâle ET femelle : deux cellules ! Chacune issue de l’un et de l’autre, unie dans un « tube » de vie : végétal, animal, humain, pour que, dans une union sacrée, l’énergie de vie puisse avancer.

Je suis nourriture terrestre et nourriture céleste. J’ai besoin d’un peu de terre et d’un peu d’air, tout comme la salade, ma sœur.

J’ai l’illusion de diriger ma vie. Mais n’est-ce pas mes poumons qui absorbent l’air, mon cœur qui pulse mon sang, qui me portent, me poussent et m’obligent vaille que vaille !?

Mes fonctions cognitives, issues de l’énergie ancestrale, immortelles, portent ma vie. Tant bien que mal, je tiens le gouvernail, sur cet immense océan en mouvance perpétuelle. Que je coule, que je nage ou que je fende l’eau comme une frégate, toutes voiles dehors, est sans importance : l’océan demeure.

Un choix m’incombe : dessous ou dessus !

Dualité : à vouloir TOUT diriger, l’humain crée le monde dit « civilisé ». Il méprise l’océan qui le porte. Il ne voit pas qu’à pourfendre les flots sans conscience, il érige des murs qui menacent de l’absorber.

Heureusement, il existe une catégorie d’humains dits « primitifs » (j’appartiens au monde), gardiens de ce savoir ancestral issu lui aussi de la nuit des temps.

Ils se fondent dans un total respect de l’énergie de vie : ils mangent les fruits de l’arbre et quand les feuilles tombent, ils savent que celles-ci protégeront les racines du gel.

Leur confiance naïve et toute puissante rejaillit dans la pureté de nos enfants, avant que nos peurs et nos conditionnements ne les bâillonnent !

Voir grandir le monde revient à observer ces peuples à la sagesse innée, ou, beaucoup plus simple, boire à la source qui nous est offerte : écouter nos enfants, reconnaître en eux le maître que nous avons étouffé en nous.

Pour retrouver la grandeur du monde, oublier la suprématie arrogante de l’homme (le monde m’appartient) et accepter de faire un binôme avec la Nature.

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

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