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La différence

Pourquoi est-ce que l’autre devrait penser comme moi ? vivre comme moi ? me ressembler ?

Pourquoi est-ce que je devrais penser comme toi ? vivre comme toi ? te ressembler ?!

Tu es toi et je suis moi, merveilles crées à Son image.

« Nous sommes bientôt sept milliards de prototypes sur terre » a dit le professeur Albert Jacquard (1925-2013).

Il paraît que nous avons tous des sosies de par le monde. Mais la ressemblance n’est que visuelle.

Tu me ressemblerais en tous points que tu ne penserais pas comme moi, tu ne vivrais pas comme moi. Ma chaîne d’ADN est unique, mon code génétique est unique.

Si un petit groupe d’individus décide que les diktats de la beauté parfaite soient la maigreur et la pâleur, cela ressort de leur choix. Moi je choisis mes propres critères.

Si un petit groupe d’individus décide qu’il faille manger tel aliment et non pas tel autre, cela ressort de leur choix. Moi je choisis selon mes goûts et mes ressentis.

Si un petit groupe d’individus décide qu’il faille penser et agir selon leur mode de pensées et d’actions, cela relève de leur décision. Moi je suis moi et je fonctionne selon ma propre conscience. Je veux bien suivre les règles de bienséance inhérentes à la bonne marche d’une société, mais je reste moi, individu à part entière. Vous ne me ferez pas devenir « petit biscuit industriel » ! même couleur, même saveur, même composition, au milligramme près ! (mais cela aussi est un leurre)  🙂 .

En me reconnaissant prototype unique et parfaitement libre dans mes pensées et dans mes actions, je te reconnais prototype unique et parfaitement libre dans tes pensées et dans tes actions.

Je cesse d’être un mini tyran à la tête plombée de ce qu’il faut et ce qu’il ne faut pas et qui s’exerce au nom de l’amour, que je crois inconditionnel, sur la chair de ma chair, mes propres enfants !

En ne reconnaissant pas leur singularité, je cherche à en faire des mini-moi, convaincu-e en toute bonne foi que je détiens la solution à peu près parfaite pour les conduire au Bonheur.

Moi-même, suis-je heureux-se dans l’absolu ?

Suis-je l’image d’Epinal à laquelle mon enfant souhaite ressembler ?..  🙂 ou, par mes directives à son encontre, suis-je en train d’essayer de combler mes propres vides, de corriger mes propres erreurs ?

Je m’entraîne dans la tendre pâte à modeler de mes petits sans voir la magnificence sous-jacente de leur personnalité. Quand ceux-ci devenus adultes, tant bien que mal, m’échappent, je reporte ma tyrannie sur mon conjoint, mon voisin, mes proches, l’étranger …

Je ne vois pas que mes enfants, devenus tyrans à leur tour, sont le reflet de mon propre mode de fonctionner.

Changer la société revient à me changer, à changer mon regard sur moi et sur l’autre : plutôt que de voir nos différences comme un manque d’uniformité, voir toutes ces différences comme une richesse inépuisable de ce que la vie nous offre.

De même que les millions d’images différentes que nos yeux verront, les milliards de sons différents que nos oreilles entendront, cette folle multiplicité que tous nos sens capteront tout au long de notre vie, faisons une fête de ce que Autrui ne soit pas moi.

Chaque rencontre devient une découverte, une occasion de grandir, de m’ouvrir à la magie de la Vie… et mon enfant m’apprend qui je suis !  🙂

Namasté

Qui de l’oeuf et de la poule ?

Quelqu’un a-t-il vu Dieu incarné homme ?

Dieu-Conscience a créé le monde mais Il est l’Incréé.

Dieu nous a faits à son image, mais Dieu n’a pas d’image ( !?).

Il nous a faits un et multiple, comme si nous étions sept milliards de petits morceaux de Dieu-Conscience.

Si Dieu-Conscience est créateur du monde, nous, un sept-milliardième de Dieu-Conscience avons cette faculté identique de création à notre échelle (puis-je créer une montagne ?  🙂 … qui sait ?  🙂 Puis-je créé ma réalité ?! Oui ! Oui ! Oui!)

Si je m’envisage créateur-trice de mon monde, ce n’est certainement pas à la force de mes mains et de mes bi et triceps. Ce que je construis est certes ma création, mais devenue physique et matérielle des suites d’une seule de mes pensées développée. Je peux alors toucher, voir, vivre ma création-née-d’une-pensée.

Et s’il y avait la même force à chacune de mes pensées ?

J’ai une pensée d’amour ! Un petit ange naît quelque part dans le monde investi de cette belle énergie.

J’ai une pensée de colère la seconde suivante ! Idem, cette pensée se matérialise « dans la matière » qui est de l’énergie densifiée, sous forme humaine ou cataclysme, ou n’importe quel autre fléau gonflé par une multitude de pensées identiques émises de par le monde au même instant et qui crée un agglomérat pas sympa.

J’ai été fascinée un jour par un petit bonhomme de trois-quatre ans qui ne pensait qu’à faire du mal à ma petite chienne, chiot également.

Un sixième sens m’avait avertie d’aller voir ma petite Vanille interdite d’accès dans la cabane où nous étions tout un groupe à manger. Ce fameux petit d’homme tenait un gros parpaing dans ses mains, grimaçant d’effort, juste au-dessus de la tête de ma chienne et s’apprêtait à le lâcher dans la seconde où je lui ai crié « stooop ! »

Peut-être une heure après, la même intuition m’a fait ressortir de la cabane. Ce même enfant tenait dans ses deux mains une poignée de gros graviers qu’il s’apprêtait à lancer sur ma chienne.

Loin d’une saine colère que j’aurais pu éprouver alors, c’est l’étonnement de tant de méchanceté concrétisée dans cet enfant qui m’a coupé le souffle. Pour moi, jusqu’à ce jour, un enfant était synonyme de pureté, de gentillesse et d’innocence jusqu’à ce qu’il se « pollue » au contact quotidien du monde dur dans lequel il faut jouer des coudes pour survivre (  🙂 )*.

Connaissant l’équilibre familial dans lequel grandissait ce garçon, je n’ai pas remis en cause son éducation, mais le bagage avec lequel il était venu au monde : si petit mais déjà si hargneux ? Comment cela est-il possible ?!

Au fur et à mesure de mon cheminement, de mes propres expériences et de mes lectures sur la physique quantique, la probabilité est devenue pour moi une évidence que mes pensées se sont concrétisées dans mon propre univers, mais aussi qu’une partie qui échappe à mon observation limitée par mes cinq sens s’est concrétisée partout ou n’importe où dans l’univers.

Depuis lors, je veille à la « propreté » de chacune de mes pensées afin de ne pas salir mon monde merveilleux, comme j’essuie mes pieds ou je me déchausse carrément pour entrer dans un endroit propre, de même que je mets un papier à jeter dans ma poche jusqu’à la prochaine poubelle ou que je recherche la meilleure façon d’éliminer un produit polluant plutôt que de le verser dans l’eau.

Si chacun envisageait que le magma qui bouillonne dans sa petite cervelle créait peut-être le monde qu’il exècre et remplace sa guerre intérieure par une paix divine et bienvenue, qui sait ? peut-être tiendrions-nous là un début de tsunami d’Amour qui se propagerait partout, sur tout et sur tous ?! …

Namasté

* Cette métaphore est très éloignée de l’image que je me fais du monde, vous vous en doutez, vous qui me connaissez … 🙂

La Vie ne peut rien sans moi

Depuis mon premier souffle, j’ai été confié-e à un, voire deux adultes, mes parents de préférence, et pour cause ☺

Mes parents, toujours très présents, ont donné carte blanche à l’autorité scolaire pour farcir ma jolie petite tête de toute une kyrielle d’informations plus ou moins utiles.

De la supposition de l’apparition de la vie il y a des millions d’années à une ribambelle d’équations algébriques, tout a une utilité paraît-il : s’il est peu probable que je croise un jour un dinosaure ou que je devienne physicien à la Nasa, le formatage de ma pensée va me permettre un certain mode de fonctionnement (moteur bien huilé ?☺)

La vie pousse, vaille que vaille. Mes parents perdent, un peu, de leur pouvoir, pour céder la place à un employeur ou-et à un-e conjoint-e.

Comme je me sens un peu à l’étroit dans ces baskets imposées, mon corps va commencer à manifester son mécontentement par des petits maux, puis par des plus grands.

Je vais m’empresser de déposer mes misères dans les mains d’un médecin bien intentionné, voire de plusieurs si un seul ne veut pas de mon sac à dos.

Dans l’attente de la solution miracle, j’attends un signe de mes amis, une parole de mon amoureux-euse, un acte de mes enfants, un enseignement de mon maître spirituel, un emploi de l’organisme référent, j’attends, j’attends, j’attends.

Les jours passent, les semaines, les mois puis les années. Ma vie passe ; je l’ai passée à attendre des solutions extérieures.

Mais qui mieux que moi sait ce qu’il me convient ?

Je me mets en route pour trouver mes solutions. Brique par brique, je vide mon sac à dos. Je remercie mes parents de m’avoir donné ma vie : c’est la mienne, elle a commencé à mon premier souffle. Dès l’âge de raison, c’est à moi d’en prendre soin. J’en assume l’entière responsabilité, quels que soient mes choix. Elle et moi ne faisons qu’un, jusqu’à ce dernier soupir où l’un s’en ira dans la matière et l’autre dans les limbes.

Mes professeurs m’ont enseigné le meilleur d’eux-mêmes, mus par leur volonté propre et le respect du système qui les nourrit : un pourcentage de personnalité pour un pourcentage de chemins dictés, en recherche d’équilibre, ni trop, ni trop peu. Ma mémoire en est imprégnée, mon envie m’a poussé-e dans le dos.

Mon premier employeur m’a mis-e sur des rails dont je peine à sortir : peur ? paresse ? satisfaction ? qu’importe, ce choix-là aussi m’appartient ; jusqu’à un événement imprévu, peut-être, qui m’oblige à bifurquer. Toute une remise en question qui peut déboucher sur d’heureuses surprises parfois.

Mon-ma conjoint-e perd relativement vite son statut de prince-esse charmant-e. Sous son habit de conte de fée apparaît un humain, avec ses forces et ses faiblesses. Quelle image me renvoie-t-il(elle) ? Quel merveilleux enseignement ce miroir cherche à me faire comprendre ?
A ce stade de mon histoire, je peux sauter l’option :

– Docteur ! Sauvez-moi d’une pilule miracle !

J’ai à me regarder en toute objectivité, sans jugement et sans complaisance non plus, mais avec beaucoup d’amour et de tendresse pour le-la néophyte que je suis.

Je peux trouver des panneaux signalétiques, des aides providentielles, des précurseurs éclairés ; mais moi seul-e doit expérimenter. Ce que je ne vis pas dans mes cellules reste la compréhension de l’autre.

Une chandelle s’allume, une fenêtre s’ouvre, un mur tombe.

Je n’attends plus de mes parents, je les sers contre mon cœur. Je n’attends plus de mes amis, je me réjouis d’une rencontre. Je dis à mon amoureux-euse que je l’aime, tel-le qu’il(elle) est. Je n’attends plus qu’il(elle) change pour me plaire, ce serait fausser mon miroir. Mes enfants embrasent ma joie : leurs battements d’ailes de goéland présagent des meilleurs augures. Mon employeur, mon employé ou mon collègue devient mon complice. S’il est « boulet », je me pose les bonnes questions et écoute mes intuitions, miroir ou détonateur ? Je sors du « ce n’est pas moi, c’est l’autre ! ».

Je regarde alors mon maître spirituel, les yeux dans les yeux …
… et je lui souris ☺

Nous sommes des Alchimistes

Notre estomac digère les aliments et en ressort l’Or : maintes substances vitales, telles vitamines, protéines, glucides, lipides, etc. toute une panoplie que nous serions bien incapables de discerner à l’oeil ou mains nues.

Notre bouche est un merveilleux réceptacle, qui, par la mastication et la salivation, effectue un premier « tri », une première transformation. D’où l’importance majeure de prendre le temps de bien mâcher chaque bouchée, afin que nos capteurs intra-bucaux puissent reconnaître et classer en bon ordre toutes les substances dont notre organisme a besoin, de même ce dont il ne veut s’encombrer et qui terminera là où nous le savons tous.

Toutefois, certaines molécules indéfinissables, que le corps ne reconnaît pas, s’en vont encrasser les millions de cellules qui nous composent, dans des endroits inimaginables, et qui, agglomérées, vont apporter toutes une série de symptômes définis comme « maladies ».

Ces symptômes, gênants jusqu’à invalidants, sont, majoritairement, une défense naturelle du corps qui tente de se libérer par les seuls moyens à sa disposition.

Le régime crétois, ou méditerranéen, nous dit combien la qualité de notre nourriture est importante : quelques aliments simples, naturels, compatibles et totalement éloignés du contexte industriel, apporte bien-être et longévité.

Nous ne somme pas qu’un seul « chaudron d’alchimiste » au niveau de l’alimentation. Un autre modifie l’eau absorbée et la distribue généreusement dans nos multiples « canaux », un autre filtre l’air respiré et s’en va oxygéner toutes les petites cellules solidaires et individuelles.

Un « chaudron » important et souvent ignoré s’avère être notre pensée : une multitude d’images, de concepts, d’impressions, de sons, de sensations, etc. … s’agglutinent dans ce chaudron magique et génère émotions et ressentis.

Nous reviendrons !

Tout ce qui est construit de la main de l’homme vieillit et se détériore.

Tout ce qui est du domaine de la nature perdure et reste magnifique.

Une rose fanée garde un accent nostalgique et romantique. Pour peu qu’elle soit plantée en terre, elle porte en elle la promesse d’un renouveau ; une autre rose refleurira, aussi belle et sublime !

Un bébé tout potelé, un tout petit qui vacille pour ses premiers pas, un adolescent qui mue et attire les sourires, un jeune homme magnifique dans la force de l’âge, un homme mûr aux cheveux d’argent, un patriarche têtu et solide comme un roc mais pourtant fragile comme un enfant, un ancien dont les rides trahissent toute la sagesse, l’homme est de la nature et porte en lui la beauté éternelle, à tout instant.

Même les plus belles œuvres humaines contiennent déjà les stigmates de la détérioration.

Il faut conserver les parchemins et toiles de maîtres sous atmosphère contrôlée (un soupçon d’humidité et pffft !), les plus belles sculptures s’érodent et s’effritent, le marbre solide ternit et se fissure, les cathédrales doivent faire preuve de mille réfections, les ponts et buildings un jour seront rouillés, souillés, détruits.

Partout où mon regard se pose sur les oeuvres humaines, il y a la marque du temps. Derrière la rouille, l’effondrement, je cherche la beauté du premier jour, la main qui a construit et s’est enorgueillie à la mise en place, à l’inauguration. Tel un laser effaçant les outrages du temps, je me projette dans la création d’un objet ayant eu son heure de gloire, la beauté reste en filigrane mais ne reviendra plus.

Partout où mon regard se pose sur la nature, il n’y a que beauté et immortalité : la prairie couverte de fleurs et qui semblait inerte à la fonte des neiges, l’arbre qui déploie ses feuilles au printemps comme autant de coquelicots du Petit Prince, le ruisseau qui court à sa renaissance, le nuage qui la porte, le lac qui scintille par tous les temps, la montagne majestueuse, le chaton maladroit, la bergeronnette pressée, la placide vache aux doux yeux confiants et innocents, le cheval naseaux au vent, tous me disent :

« Nous ! Nous reviendrons ! »

… et moi ? … et moi ?! ☺

Message d’Espoir …

… à celles et ceux qui désespèrent de constater ce qui se passe sur Terre !

Il y a une volonté évidente d’une puissance sous-évoluée de dominer le monde par l’aspect matérialiste qu’il représente.

Des humains inconscients en sont leurs hommes (et femmes) de paille : toujours plus d’or, toujours plus de devises, toujours plus de terrains, d’immeubles, d’entreprises, de gains, de bénéfices, de capital, comme s’ils dérogeaient à la règle et se croyaient invincibles et surtout immortels.

La durée de leur vie ne suffit pourtant pas à égratigner leur fortune indécente, qui subviendrait aux besoins basiques de toute une population pendant plusieurs mois.

Une multinationale s’évertue à acheter toutes les sources d’eau potable, convaincue de la pénurie imminente de cette denrée vitale pour tout et tous.

C’est sans compter sur l’esprit génial et éclairé de quelques hommes qui savent dessaler l’eau de mer, d’autres qui ont allié énergie et ressource en eau, en créant des éoliennes capables de récolter l’humidité ambiante de l’air et de la restituer en eau par des robinets placés simplement aux pieds de ces moulins à vent des temps modernes. (Ni une volonté céleste de déverser des quantités de cette merveille sur nos têtes ☺).

Il y a même des panneaux signalétiques à l’entrée d’auto-routes qui ont cette même fonction essence-ciel ☺

Une simple cloche en verre munie d’un bouchon à son extrémité et d’une coupe à sa base, par le seul principe d’évaporation, parvient à assainir n’importe quelle eau boueuse avec la seule complicité du soleil, etc. (Aqua-Aero WaterSystems)

D’autres multinationales s’approprient la nourriture mondiale en créant des semences dont les graines issues des plantes matures ne contiennent plus de germes : inutile de les ressemer, elles sont rendues stériles par la volonté de quelques hommes avides, inconscients et inférieurs.

Ces marionnettes des forces de l’ombre créent par opposition, et bien involontairement, un grand mouvement de révolte passive : des humains éveillés se mettent en marche, ne connaissant ni la colère ni la peur, guidés par le respect de toutes formes de vie et par la compassion. Ils enseignent une culture locale et propre : ils ne distribuent pas de poissons morts mais apprennent comment pêcher, toute une nuance d’importance majeure !

L’industrie médicale et chimique, à force de brevets et d’interdictions en tout genre, dévoile sa cupidité et son total désintérêt pour la santé humaine et animale : seul compte le dieu Profit ! Bien loin l’idée du père de la médecine, qui préconisait la vie avant tout :

Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison (le Mediator existait-il ?☺), si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion – Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire = extraits du serment d’Hippocrate.

Cette même industrie pharmaceutique encourage involontairement par son comportement chacun et chacune à reprendre la responsabilité de sa santé et à se prendre en mains afin de trouver ses propres solutions : de multiples humains se découvrent le don de guérir et en font une passion au service des plus humbles comme des nantis, conscients que nous ne formons qu’une seule et même chaîne humaine : chaque maillon assure la solidité du Tout !

La pensée hitlérienne guide une poignée d’hommes à la tête du monde : « les richesses nous appartiennent, nous seuls avons le droit de vie et de mort, nous appliquons nos règles et notre volonté ! »

Pauvres inconscients ! Pauvres endormis !

Du haut de leur mégalomanie, ils ne voient pas qu’ils ne sont que des chiens de troupeaux ayant pour mission de nous mordre aux mollets afin de nous rassembler, de nous unir et de nous soutenir les uns les autres.

Il a fallu des siècles pour que les hommes se réveillent, il a fallu toucher le fond pour que nous donnions le coup de talon salutaire.

Le mouvement ascendant est en marche ! (Yes !!! ☺)

Plus rien ne peut l’arrêter, à l’évidence même des extravagances constatées partout et dans tous les domaines.

Nos battements d’ailes de tout petits et humbles papillons, ignorant de leur pouvoir, propagent un typhon de compassion sur la Terre et dans nos cœurs.

« Je  préfère  les  sentiers  et  les routes  aux  universités  où  l’on  n’apprend rien ! »Paracelse, novembre 1493 – septembre 1541

Entre autres Artisans du changement : l’Université des Va-nu-pieds par exemple …

La pensée est une loupe

Quand je me focalise sur un souci, je l’amplifie.

La pensée est créatrice d’énergie, avant d’être créatrice tout court.

Toute la création est née d’une pensée.

Avant de se perdre dans des idées métaphysiques concernant l’univers, il est plus simple de prendre pour exemple notre environnement proche.

Pensez qu’à chaque fois que vous placez un déchet dans un récipient plus ou moins beau, vous faites honneur à monsieur Poubelle.

Dans la parfaite petite cervelle de monsieur Poubelle est née un jour l’idée de regrouper ses déchets dans un contenant. (Eugène-René Poubelle 1831-1907)

Ce contenant s’appelle toujours aujourd’hui une poubelle, tout simplement.

Qui s’est saisi de cette idée pour créer ensuite un récoltant du nom de camion-benne ?

Qui s’est saisi de cette idée pour envisager ensuite un lieu de décharges réservé ?  

Qui s’est saisi de cette idée pour créer une usine d’incinération ? …

… Et ainsi de suite.

Est-ce madame Oreiller qui a eu cette idée merveilleuse ? Est-ce monsieur Tabouret qui a eu pitié de ma fatigue et concrétisé cette idée d’un objet où poser mon séant ? ☺

Tout, absolument tout, est né d’une pensée. Jusqu’à la forme de ma voiture, à la conception de ma maison, même le repas que je vais préparer toute à l’heure a germé dans ma tête : c’est une pensée qui a dirigé ma main sur un bouquet de carottes, c’est une pensée qui a eu l’idée de l’associer à un filet de poulet, c’est une pensée encore qui a pensé à équilibrer le tout par une belle salade, c’est encore une pensée qui a décidé de terminer ce festin en apothéose par des fraises magnifiques.

Nous accomplissons tellement de gestes mécaniques dans une journée que nous avons perdu cette conscience que tout naît d’une pensée émise (reçue dans … ?☺) par un cerveau.

Voilà pour ce qui est de l’aspect matériel de notre pouvoir de création.

Il en résulte tout-à-fait de la même règle dans notre vie émotionnelle : ma pensée s’est un jour dirigée sur un humain, lui a trouvé tant de qualités que mon cœur s’en est trouvé tout chamboulé, ma pensée s’est faite loupe, puis microscope à ne plus voir que lui. Si la fin de l’histoire est heureuse (enfin … peut-être) : ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Ainsi naissent les dynasties.

L’histoire est un peu plus douloureuse quand les microscopes ne sont pas accordés et observent un sujet différent ☺ Ainsi naissent les grands chagrins d’amour qui ont inspiré tant de chefs-d’œuvre littéraires ou cinématographiques.

Toujours dans la même logique, l’énergie que je donne à penser en continu à un souci enclenche un mécanisme qui va amplifier le problème jusqu’à ce qu’il devienne ingérable et échappe à tout contrôle.

Une seule solution pour ne pas partir dans cette spirale infernale : ramener le calme dans ma pensée, la focaliser sur une idée heureuse quelle qu’elle soit, arroser le tout d’une bonne dose d’antidote que nous appellerons « Lumière », ou mieux encore « Amour » ! ☺

Quel merveilleux sentiment de penser que je suis créateur-trice d’Amour, quel merveilleux sentiment de penser que la Terre va s’en trouver transformée.

Je ne m’effraye pas de l’ampleur de la tâche, je connais maintenant « l’effet papillon ».

En route, jolie nuée d’ailes colorées ! ☺

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De l’importance de la bouche

La bouche est le tout premier lieu d’expression mis en route tout de suite après la première respiration.

Le nouveau-né, tout imprégné encore du liquide amniotique, cherche son premier souffle par le nez et la bouche.

Il manifeste instantanément sa surprise d’avoir changé de monde par le premier son sorti de sa gorge : ses premiers pleurs.

Dans le même élan, l’incarnation se met en place comme le vent dans la voilure d’un trois mats : ses poumons se déploient pour un magnifique voyage.

Coupé du cordon ombilical, sa bouche le relie à la douceur par le sein de sa mère.

Il n’absorbe pas que le lait maternel dans ce geste ; par sa petite bouche ventousée au téton, il retrouve la sécurité du ventre maternel, il apprend l’odeur de sa maman, il calmes ses premières angoisses terrestres.

Sa bouche devient le premier lieu d’expression de ses émotions. Elle grimace quand il a faim, esquisse un sourire de contentement.

La maman, toute attentive, décrypte dès les premiers jours les « dires » de son nouveau-né par l’expression de sa bouche, suivie des mimiques de tout son petit visage.

Dans un geste de communication évidente, le bébé associe à sa bouche encore muette de paroles ses petits bras et ses petites jambes.

Toujours sur l’avance-scène de la vie, sa bouche va exprimer ses premiers mots, déformés par la structure naissante de son écoute et de ses muscles faciaux, souvent de façon très drôle pour les adultes, alors qu’il y met tout son cœur et sa volonté de communiquer.

Qu’une émotion vienne à l’effrayer et sa bouche cherche instantanément le réconfort du sein, du pouce ou de la tétine.

Mot à mot, il découvre la puissance par la bouche : maman… papa… non ! ☺

Trois petites lettres très vite acquises qui le rattachent à sa divinité intérieure : Non ! dit le petit roi de deux ans. Et ses parents de passer de la tendresse à la surprise : tiens ! mon enfant est une personne à part entière avec sa volonté propre !

Par les autres bouches, il découvre la douceur des baisers sur sa peau, des sourires, des gouzi-gouzis qui l’éveillent à tout un monde de communication.

Combien de parents s’approprient ce lieu des tout premiers émois amoureux et les privent ainsi de la découverte adolescente du tout premier baiser, par des baisers successifs et quotidiens, qu’ils pensent innocents, sur la bouche ?

Quel adulte ne porte pas en lui le souvenir indélébile du premier baiser d’amour ?

Quel adulte conscient peut encore sentir son corps vibrer à ce seul souvenir ? qu’il soit récent ou très ancien ?! ☺

La bouche est l’antenne de la vie.

La vie revient par le bouche à bouche.

Par la nourriture qu’elle absorbe, par les paroles qui en sortent, elle scelle son destin sur sa santé et son devenir : Président ?… Sage ?… Moine trappiste ?… Jeune de banlieue ?…

Ces Jeunes de banlieue, cités sciemment, s’enferment inconsciemment dans un ghetto par un langage qui leur est propre et dont ils sont fiers, qui néanmoins les coupe du reste du monde.

Leur nombre grandissant éveille toutefois l’opinion publique sur leur sort. Certains « élus », très rares, parviennent à se hisser à la notoriété par les paroles mises en musique.

Leurs bouches trahissent souvent leur mépris et leur colère, car personne ne leur a appris les mots d’amour qui les sauveraient.

Des mots importants à entendre, mais tellement plus importants à dire !

Que chacun puisse dire à un inconnu,

reconnu par son cœur

comme son frère humain : « je t’aime »

et le monde sera sauvé !

L’Amour est un projecteur – Suite

L’Amour est un projecteur dans le sens où il illumine toute la création d’une luminosité différente.

Tout paraît différent à l’œil qui aime.

Tout est transformé, même ce qui pourrait paraître laid et insignifiant à d’autres se trouve transformé par le regard aimant, irradié d’une beauté luminescente.

L’Amour est un projecteur dans un autre sens également : il est l’arc qui me projette, moi, la flèche aimante, dans une autre dimension.

Quand « je suis en amour » comme disent si joliment les québécois, je modifie mes perceptions, mes perceptions s’en trouvent modifiées et me modifient.

Je rejoins dans cet état amoureux la dimension quantique : le sujet observé change de comportement sous le regard de l’observateur.

Quand « je suis en amour », je me relie à la Source et devient Créateur.

Ce qui me pousse à cet état prend le rôle de vecteur. Il a une importance dans ma vie puisqu’il modifie mes perceptions et me transforme en phare ; toutefois, il peut être de beaucoup d’ordres différents.

Il y a bien sûr l’amour que je porte à un autre humain, qui devient « aimable » à mes yeux. Il y a aussi de multiples autres formes d’amour : le travail qui passionne (ça arrive ☺ !), un projet merveilleux, un don artistique réalisé, la foi sous toutes ses formes.

Le piège de cet état amoureux est de ne pas se refermer sur le seul objet de notre amour.

Complètement investi-e dans ma passion, j’en oublie le boire et le manger, j’en oublie les autres, j’en oublie la vie, jusqu’à devenir extrémiste au nom de ma foi, de mon amour, au point d’en arriver à tuer en toute bonne conscience.

Inversement, l’Amour projecteur se sert de mon état amoureux pour illuminer tout autour de moi.

Il devient le phare qui dirige, qui sauve, la source lumineuse dans nos tempêtes de vie, mais aussi le socle solidement ancré qui évite les écueils.

L’Amour projecteur ne me referme pas, il m’ouvre à toute la création.

Le sujet aimé ne ferme pas mon regard, il me pousse dans le dos. Qu’il m’aime à son tour n’a plus vraiment d’importance, que dans le plaisir évident du partage, mais ce plaisir peut conduire au piège de l’enfermement.

Dans le cas de l’amour pour un art, pour un objet, l’art ne m’aime pas, l’objet ne m’aime pas, mais je rejoins néanmoins cet état d’illumination.

C’est dans cette dimension de Lumière que cette phrase prend toute son ampleur :

« Aimer est plus fort que d’être aimé-e »

L’Amour est un projecteur

Aimer modifie les perceptions et la vision de la vie.

J’ai longtemps cherché le sens de cette phrase : « aimer est plus fort que d’être aimé-e ».

Être aimé-e est certes quelque chose de très agréable. Provoquer l’empathie autour de soi génère la facilité. Tout s’écoule plus facilement.

Au contraire, provoquer volontairement, ou involontairement dans la plupart des cas, la colère, les jugements, voire le rejet, s’avère à long terme « invivable ».

D’où l’importance majeure d’être en phase avec soi-même, avec sa conscience, avec son ressenti, car le jugement appartient à l’autre : « je suis tel-le que je suis, bien dans mes baskets, même hors contexte, hors mode, hors normes, hors tout courant religieux, philosophique, voire moral ; désolé-e si je ne corresponds pas à tes critères. Ma vie m’appartient, j’assume mes choix, je suis le capitaine de mon âme, le maître de mon destin *».

Donc, rentrer dans la case « politiquement correct » simplifie la vie, mais n’est pas une absolue nécessité si je suis centré-e.

Voilà pour ce qui est d’être aimé-e.

Aimer relève de notre capacité à accueillir TOUT ce qui se présente dans notre vie, sans condition.

Il y a des milliards de façons d’ouvrir son cœur. Ouvrir son cœur. c’est changer son regard : mon chien n’est plus « qu’un » animal. Il est une adorable boule de poils au regard dégoulinant d’amour, même si je me sens moche, incompris-e et mal luné-e.

Ses yeux brillants, sa truffe humide et ses grosses pattes de nounours réveillent en moi les tout premiers émois ressentis pour mon doudou. Mon cœur retrouve ses tout premiers élans amoureux pour tout ce qui s’apparentait à la douceur et au bien-être : mes jouets, mes peluches, ma maman, mon papa, ma couette, mon pouce, etc. … ☺

Ce regard que je porte sur mon chien, mon chat, mon carré de jardin luxuriant, ma nouvelle voiture (pourquoi pas?) m’apprend à regarder avec les yeux du cœur, les yeux de l’Amour. Ce qui dans la réalité des autres n’est qu’une bestiole, qu’une salade, qu’un tas de ferraille, dans ma réalité à moi a une toute autre signification.

Mon « état d’Amour » change ma réalité.

Mon « état d’Amour » change la réalité.

A force de ressentir mon cœur explosé-er d’amour pour tout ce qui gravite autour de moi, ma réalité a changé ! L’Amour devient une porte sur la Conscience.

Le ciel n’est plus le ciel, mais un tableau magique où scintillent les étoiles la nuit, où évoluent les féeriques hirondelles le jour.

L’eau n’est plus l’eau, mais une myriade de petits diamants qui rafraîchit ma bouche, caresse mon corps, fait pousser mes aliments.

La neige n’est plus la neige, mais une extraordinaire chute de cristaux divins, aux dessins géométriques jamais identiques, toujours différents. N’est-ce pas incroyable et merveilleux d’avoir conscience de cela ?

Les personnes qui me côtoient ne sont plus des empêcheurs de tourner en rond, mais des miroirs, des enseignants, des amis dans le sens noble du terme, de celui qui nous tend la main en toute circonstance : même le jugement ou le rejet de certain m’apprend quelque chose sur moi.

J’aime et pourtant le ciel ne m’aime pas (peut-être ☺), l’eau ne m’aime pas (peut-être ☺), la neige ne m’aime pas (peut-être ☺), tous les gens ne m’aiment pas (ah de cela ! J’en suis certain-e ☺) … jusqu’au jour où eux aussi comprendront, jusqu’au jour où eux aussi vivront l’éveil du cœur, jusqu’au jour où dans nos regards qui se croiseront, quels qu’ils soient, il n’y aura plus que de l’Amour …

… bientôt ☺

* Invictus : William Ernest Henley (1849-1903) poème préféré de Nelson Mandela … (et le mien également)