Le poids de l’humanité

Notre planète est écrasée par le poids de notre inconscience.

Le poids corporel de bientôt sept milliards d’individus n’est rien que la Terre ne puisse supporter. Elle serait même apte à nous nourrir tous si nous savions partager.

Et le poids des animaux ? des végétaux ? de l’eau ? direz-vous !

Tout comme nous les humains, l’eau, les végétaux, les animaux sont parties intégrantes de la Terre. Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme.

Notre masse corporelle fait partie de la planète. Aucune inquiétude pour elle que nos petits pieds nus chatouillent dans la joie.

Par contre, que dire des tonnes de béton et de goudron déversés sur elle chaque jour ? C’est comme si nous étouffions petit à petit notre peau avec le même vernis avec lequel nous étouffons nos pauvres ongles (essayez sur un ongle messieurs, vous verrez, ça fait mal!) : trois lignes le long des jambes, un rond sur chaque fesse, une belle plaque sur le ventre, des taches partout sur le dos et en prime, on nous retirerait les cheveux touffe par touffe. A ce régime, nous aurions tôt fait d’avoir des démangeaisons et de nous gratter violemment.

Mais la Terre n’a pas de mains, alors de temps en temps elle s’ébroue et un peu de vernis craquelle… que nous nous empressons de remplacer.

Dans sa mansuétude, elle ne nous en veut pas pour nos actions destructrices. Son eau, elle nous l’offre pour étancher notre soif, ses végétaux, elle les met à notre disposition pour nous nourrir et nous oxygéner. Libre à nous de manger nos cousins les animaux ou pas, certains n’ont que la chasse ou la pêche pour survivre.

Que dire de notre inconscience ?! Un roman n’y suffirait pas.

Nous avalons des tonnes de médicaments chimiques dans la totale inconscience que nos urines les rejettent dans notre eau potable ! Cette eau souillée empoisonne les végétaux et les animaux que nous consommons. La filtration rocheuse et l’évaporation naturelle ne suffisent plus à purifier l’eau qui nous est vitale.

Oui, mais quand j’ai mal, comment je fais ?! Allez-vous dire …

La nature offre une multitude de plantes ayant des effets identiques à l’aspirine : l’écorce de saule, la reine des prés, le lapacho, etc. (un bon naturopathe saura vous renseigner). Mais la pharmacopée naturelle a été évincée par des molécules chimiques à cent pour cent. Pourquoi ? Les quinquagénaires comme moi se souviennent qu’à l’adolescence, nous calmions nos douleurs avec un peu d’aspirine. Pourquoi traite-t-on tout le monde, même les tout petits, avec du paracétamol, qui attaque le foie ?… Cet exemple en est un entre des milliers : ce qui d’un côté soulage nous empoisonne et empoisonne la planète avec nous.

La douleur fait partie intégrante de la vie. Nul-le n’en réchappe. Nous avons moyen de la prévenir, de la comprendre et de l’atténuer par nos attitudes alimentaires, mais surtout par le pouvoir de notre pensée !

Qui nous l’enseigne dès notre plus jeune âge ?

Les peuples dits « primitifs » savent encore le faire. Ils ne font qu’un avec la nature et apprennent aux jeunes gens qui ne se laissent pas aveugler par l’appel du monde dit « civilisé » comment se soigner naturellement, mais surtout comment être heureux avec ce que notre naissance a voulu pour nous.

Pour nos jeunes, pour la Terre, pour nous-mêmes, réapprenons La Joie de Vivre.

Nos corps nous en remercierons, nos familles s’épanouiront à notre contact et la planète retrouvera sa force et son sourire.

Namasté

« Si tous nos médicaments étaient balancés au fond des océans,
cela ferait le plus grand bien à l’humanité – et le plus grand mal aux poissons
».

Dr Oliver Wendell Holmes – Discours devant The Medical Society of Massachusetts – 1860

Citation du courrier du même jour de « La lettre du Professeur Joyeux »

 

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