La Trinité en nous

ou « auto-école : nouvelle formule »

Selon le dogme religieux, on parle

du père : le caractère
du fils : la personnalité
et du saint esprit : le tempérament

Le tempérament est le fil conducteur inné, de notre premier à notre dernier souffle, il reste inchangé dans sa base, mais nous pouvons le nuancer par un travail sur nous-même. Nous avons à le recentrer, à le canaliser, mais nous ne pouvons le changer dans sa totalité, car il est notre moi profond.

Connaître nos forces et nos faiblesses nous apporte l’harmonie. La con/centration*, la con/science* de nos pensées et émotions nous enseignent notre mode de fonctionner envers chaque expérience de la vie. (* préfixe «con» = avec)

Reconnaître notre tempérament, c’est avoir accès à la clé secrète pour déjouer les pièges du jeu de la vie, en modulant nos ressentis en fonction des événements, tel le roseau dans le vent ou dans le calme.

Notre personnalité se construit selon nos codes environnementaux : famille, éducation, lieu de naissance en résonance à notre caractère.

Notre caractère donne la couleur de nos codes d’accès : un caractère doux teintera de douceur la personnalité, un caractère emporté teintera d’ardeur la personnalité, un caractère coléreux ou impétueux (etc.) … et ainsi de suite.

Pour augmenter la difficulté, le caractère n’apporte pas toujours qu’une seule couleur à notre personnalité, mais un arc-en-ciel de pastels et de vifs, rendant le « décodage » encore plus ardu.
Quel imprudent se mettrait au volant d’une voiture pour un très long voyage sans chercher à savoir où se trouvent les freins, l’accélérateur, les phares, les clignotants, avec un pare-brise obscurci jusqu’à n’y rien voir ?

Pourtant, combien d’entre nous jugent inutile, voire n’imaginent même pas, qu’il faille se recentrer, s’écouter, s’observer, se connaître et surtout prendre soin de notre véhicule terrestre : notre corps, dont le conducteur est notre esprit ?! Combien s’émerveillent de cette mécanique géniale qui nous est offerte, capable de parcourir tous nos désirs, de nos obligations au moindre de nos caprices ?

S’ils rencontrent un obstacle, ou pire subissent un accident, ce qui arrive avec la régularité d’un métronome dans un « véhicule » inconnu, ils en incombent la faute à l’autre, qui a croisé leur route et les a heurtés sciemment.

S’ils avaient appris, ou qu’on leur ait enseigné, à « freiner » à temps, à mettre la marche arrière sans que leur fierté ne soit touchée, à tourner le volant pour éviter un obstacle, ou décision magique entre toutes : à allumer les phares et nettoyer leur pare-brise afin de VOIR plus loin que leur bout du nez, tout cela en respectant les codes de circulation, comme la route (la vie) deviendrait simple et harmonieuse pour tous !

Très peu de cultures enseignent la connaissance de soi comme base de relations à toutes expériences, très peu de religions également, tendant plutôt à l’opposé : le déni du soi pour et par la vénération à une ou plusieurs déités.

Si, en toute humilité, en toute confiance, et dans un sentiment d’amour tendre éloignant tout jugement, nous commencions par faire la paix avec nous-même ! Si nous nous mettions à la rencontre de cet ami et de ce professeur unique en nous !?

Je m’y emploie dès cet instant … ☺

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