La transmission

Il y a deux buts à la vie, deux chemins principaux.

Un premier individuel, un autre collectif.

Le premier est l’accomplissement personnel ; trouver ce qui nous est propre, ce qui nous met en joie, nous apporte calme et sérénité, et le but ultime : en toutes circonstances.

Connaître son propre point d’équilibre entre le trop et le trop peu, tant au niveau du physique, du mental que du plan énergétique dont très peu d’entre nous avons conscience.

Avoir une alimentation équilibrée (et intuitive) contribue au bien-être de notre corps est relativement facile. Il suffit d’être attentif-ve à notre digestion, aux manifestations à court ou long terme de notre réaction corporelle face à l’ingestion d’un multiple choix solide ou liquide. Et, surtout, faire le lien, même tardif, entre une pathologie et une habitude alimentaire induite qui paraît saine : manger cinq produits laitiers par jour alors qu’on a une intolérance inconnue au lactose amène à un gros dysfonctionnement de notre organisme par exemple.

Idem pour le sucre, les glutens, les graisses saturées, etc.

Prendre conscience de ses pensées, faire le tri entre ce qui nous est propre, suggéré, induit, conditionné, égotique… est un jeu de piste passionnant, un labyrinthe où chaque petite victoire amène à un labyrinthe plus vaste. La clé de sortie ouvre sur la découverte d’un trésor : la joie toute simple d’être.

Quant à tout ce qui nourrit ou perturbe notre énergie, bien peu autour de moi entrent dans l’échange. Peut-être faut-il toucher du doigt la dimension quantique, s’y intéresser et souhaiter découvrir son monde merveilleux ?!

La vigilance est encore plus subtile qu’avec nos pensées : à chaque seconde, l’énergie change. La qualité de l’air, l’intensité de la lumière, chaque rencontre, chaque geste, chaque idée changent notre champ vibratoire ! Aïe ! Tout un programme.

Mais si je vous dis que mon champ vibratoire participe à l’équilibre du champ vibratoire d’absolument tout l’univers, donc de votre propre équilibre, cela vous conduit à quelle réflexion ?

Voilà, tout cela est bien beau. Je vous ai fait une très courte synthèse de quelques points essentiels avant d’arriver au sujet principal : le but sociétal.

Nous sommes différenciés ET liés.

Si à l’ère du feu, l’homme qui a provoqué un incendie en frottant deux bouts de bois l’un contre l’autre avait caché sa découverte et était mort sans la transmettre, qui serions-nous aujourd’hui sans la maîtrise de cet élément vital ? D’ailleurs à quelle fin a-t-il fait cela et d’où lui est venue l’intuition ?

Dans tous les règnes, la transmission existe sous une forme ou une autre.

Nous (re)découvrons* seulement maintenant qu’il y a même une communication végétale : les arbres se comprennent ! N’est-ce pas merveilleux ?!

Cela veut dire que les brins d’herbe « parlent » entre eux ! Moi je regarde maintenant ma pelouse avec tendresse .

Tout est transmission, évolution. Il n’y a pas d’évolution possible sans transmission. Chacun à son niveau, chacun à son rythme, chacun à son envie.

Bien que, même une vie sans transmission n’est pas vaine : en expirant des millions de fois au cours de ma vie, j’ai émis du précieux gaz carbonique dont les végétaux se nourrissent. En mourant, j’augmenterai les sept mètres de couche terrestre composée de mes ancêtres. N’est-ce pas extraordinaire qu’il y ait eu des scientifiques pour faire ce calcul ? … et nous le transmettre ?!

Namasté

Claudine

* Je reste persuadée que les peuples premiers connaissent cela, nous les avons tout simplement snobés.

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