La colère

Je suis très en colère !

Vraiment ! Je suis hors de moi !!!  🙁

Hors de moi !?

Mais alors ? Qui est en moi lorsque je n’y suis plus ?!

Le langage populaire recèle de milliers de perles de sagesse que nous employons sans y réfléchir :

« j’en ai plein le dos »

« ça me prend la tête »

« je me fais du mauvais sang »

« ça me tord les tripes »

etc.

La colère me projette véritablement à l’extérieur de mon centre, là où le calme et la quiétude règne.

Les vibrations que je cherche à élever par la prière, la méditation, le sport, les ballades en pleine nature, selon mes ressentis ou ma culture, descendent d’un coup, à un niveau qui me rend « très mal dans ma peau ».

En prendre conscience sans culpabilité est un premier pas important. La colère est un sentiment humain.

Chercher à y échapper ou la nier revient à lui donner beaucoup trop de place en nous.

La percevoir, la ressentir et lui donner un moyen de s’exprimer qui ne soit pas destructeur permet de s’en libérer : taper dans un coussin, crier sa rage loin de toute écoute, permet de libérer le corps de la surtension produite.

Ensuite, revenir sur le mot, l’attitude, l’événement « qui nous a fait monter les tours » permet de mettre le doigt sur une partie de nous qui demande à être entendue, comprise et dépassée.

Nous devenons notre propre élève et notre meilleur maître.

Si nous n’y parvenons pas seul-e, il est parfois bon de chercher « un miroir » qui nous aidera à … réfléchir  😉  ! thérapeute ou ami-e.

Qu’est-ce qui a provoqué ma colère ?

Quelle-s attentes ou frustrations se cachent derrière cette émotion forte ?

Revenir sur cet instant est important afin de « désamorcer » le détonateur. Tant qu’il n’est pas démystifier, il peut être réactivé à tout instant.

Permettre ce travail d’introspection permet aussi de prendre conscience de toutes les informations extérieures médiatiques qui cherchent, volontairement ou involontairement, à me mettre « hors de moi ».

Quand je suis hors de moi, je permets à une multitudes d’émotions et de ressentis négatifs de s’installer en moi. Mon cœur s’accélère, mon estomac se crispe, je respire difficilement, je deviens rouge écarlate.

Il me faut ensuite une grande force de caractère et une grande discipline pour revenir au calme.

Est-il justifié de me faire autant de mal ?

Mon attitude va-t-elle faire progresser la situation ou au contraire va-t-elle involuer ?

Je me sers de cette « explosion » pour en faire un point d’appui de mes réflexions, de la prise de conscience de ce que mes organes sont liés à mes pensées, si étroitement qu’ils me disent à leur façon où se trouvent mes limites à ne pas dépasser.

Je me sers d’une épreuve pour grandir, apprendre à mieux me connaître et faire la paix avec moi seul-e.

Namasté

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

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