La création divine

La création divine

La création divine : la Terre, les océans, le ciel, les étoiles, le soleil, l’eau, l’air, les poissons, les oiseaux, les animaux, les arbres, les prairies, les montagnes, les rivières, les lacs, les sources, les fruits, les légumes, l’expansion, la multiplication, l’amour inconditionnel… et les humains.

La création humaine : les voitures, les avions, les meubles, la nourriture transformée, les routes, les buildings, les armes, la chimie, l’enseignement conditionné, les soins conditionnels, la torture, les concepts, les différences, la jalousie, les dérèglements climatiques, l’exploitation, l’inconscience… et le chocolat.

J’entre dans le silence de mon âme, au creux de mon corps, par l’expression de mon ressenti.

Quelle différence entre les deux niveaux de création : le voile de l’oubli de Qui je suis.

A quel moment ai-je permis à mon âme de s’exprimer en tant qu’âme ?

Elle n’a d’autre choix que de le faire à travers moi, mais quand est-ce que je sors du pouvoir pour être ?!

Quand mes pensées sont calmes, maîtrisées, que je ne leur laisse plus le devant de la scène, mon âme peut s’exprimer (le «Je suis mes textes» de Cécile).

Quand je renie la Source en moi, je laisse la matrice me diriger. Elle m’apprend ce que je ne suis pas en réalité, me pousse à douter, à chuter. Le tout petit enfant se sent maître du monde, jusqu’à ce qu’on le conditionne.

Je me sens grandie quand je comprends comment laisser mon âme s’exprimer.

Tout est vibration. La maladie est une vibration basse. Quand ma vibration est haute, la maladie ne peut pas m’atteindre, ni les injonctions stupides qui pensent me soumettre.

Quand mon cerveau prend le pouvoir sur mon coeur, ma réflexion me coupe de mon intuition.

Comment faire pour arrêter de penser ?!

Grande question primordiale ! La clé de l’auto-libération. Je ne peux arrêter de penser, je peux juste prendre conscience de mes pensées, les reconnaître : celles qui élèvent mes vibrations versus celles qui les abaissent.

Mais comment procéder ?!

Commencer par un scan du corps : est-ce que je ressens le tissu sur la peau de mon dos, de mes bras ? Mes pieds sont-ils à l’aise dans mes chaussures ? Sont-ils froids, ont-ils trop chaud ?  Est-ce que la ceinture de mon pantalon entravent mes mouvements ? Mon oreiller est-il confortable ? L’eau qui descend dans mon tube digestif est-elle froide ou tiède ? Etc.

Cet exercice m’habitue à l’introspection. Je me fais observatrice de mes ressentis, de mes émotions, pour ensuite me faire observatrice de mes pensées.

A chaque instant dans un premier temps, j’essaie d’attraper la pensée qui vient de passer et de m’en souvenir. Il faut que j’aille faire la lessive. Ok, celle-ci m’est utile. C’est de la faute de … si … . Pensée stérile qui n’aide personne et abaisse mes vibrations. J’ai soif. Ok, j’écoute mon ressenti et vais me servir de l’eau. C’était chouette ce partage avec mes amis : l’émotion qui s’y rattache revient instantanément et élève mes vibrations. Je ne garde que ce qui se rapproche le plus de la joie pure et sans attente.

Et ainsi de suite jusqu’à ce que ce scan devienne une habitude.

Le mental qui a régné en maître jusqu’à ce jour se sent rapidement brimé dans ses élucubrations. Je ne veux plus m’attarder sur cette pensée sombre que je reconnais. Je vais dans ma banque de souvenirs chercher une pensée sympa et la développe. Arrive un moment où cette banque de données n’est même plus utile : je suis là, profondément ancrée dans mon moment présent, très consciente de mon corps, en action ou non, de ma respiration, de la seconde qui se joue. Demain ?! C’est un autre jour, inutile d’élaborer des hypothèses. Hier ?! Je ne peux plus rien y changer, hier est tel qu’il devait être. Seul compte cette seconde que je vis ! A moi de la rendre le plus agréable possible.

Avec de la constance et l’habitude, arrive un état d’esprit paisible et serein.

De cet endroit paisible, je peux encore prendre du recul, seulement ressentir l’air qui pénètre dans mes cellules et m’oxygène. Tout est vie autour de moi, mes sens me le confirment. Je suis de cette vie qui pulse à l’intérieur et à l’extérieur de moi, petite graine plantée là pour une raison qui m’échappera toujours. Mais le monde ne serait pas ce même monde sans ma présence.

De cet endroit, je deviens créateur. Je suis.

Namasté

laudine

 

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