Je ressens la vastitude autour de moi, en moi.
Mais mon corps fait barrage, ma peau écorce.
Un seul point d’entrée : mes narines.
Comme un cordon ombilical, je suis reliée à l’espace par le souffle qui me nourrit, me tient en vie.
Je suis espace, goutte d’eau qui vibre de l’océan, se reconnaît océan, mais se ressent séparée de sa matrice-océan.
Les limites de mon corps, ses besoins matériels, me coupent du Grand Tout.
Tout doux à l’intérieur de mes poumons, l’air pénètre jusqu’à la plus ténue de mes cellules, inonde de vie mon corps inconscient de sa magie.
Mon âme agit d’amour inconditionnel.
Aucune pensée ne peut appréhender cet amour pour chacune de mes cellules.
Seul le ressenti dénué de toute envie, de tout doute, de tout espoir, de toute attente me permet de toucher le doigt divin qui agit par ma respiration.
Cordon ombilical jamais coupé, pourquoi ma quête d’amour obsessionnelle qui me croit séparée de la Source ?!
Je n’avais qu’à lâcher, fermer les yeux, ressentir depuis l’intérieur la si douce présence.
Merci Ma Source. Tu es. Dans mon «je suis» je Te vis, je T’inspire et me guéris de ma blessure de division.
A Tu es là
OM Tu me parles doucement
HOUNG je Te ressens vibrer en mon coeur
RAM Tu crois (croître) en moi à chaque inspire, autre ombilic jamais sectionné
DZA ma vie prend tout son sens dans Ta présence.
Namasté
Claudine
D’après les enseignements de Tenzin Wangyal Rinpoché
Livre : « les sons tibétains qui guérissent »
Transmis par Madame Cécile Blanc, Maison du Lotus 39, Valempoulières
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